mercredi 25 novembre 2020

Avis de Recherche Artiste Foireux .... C'est bon fini !

Mise à jour : le bricolo est venu chercher son prisme avec sa b'rluette* .






On recherche le bricoleur et artiste gros-amateur qui a mis des grosses vis moches sur son prisme triangulaire d'aluminium qu'il a planté dans un désert américain. 

Euh Messieurs Dames les journalistes... un monolithe c'est en pierre pas en alu brossé.. l'alu c'est pas de la pierre... c'est à base d'un minerai...   la bauxite... toute une éducation à faire ! 

Heureusement qu'il y a le confinement pour les renvoyer à l'école !

petite brouette 

vendredi 30 octobre 2020

Hommage à Jeanne Kosnick-Kloss - Salon des Réalités Nouvelles 2020

 Hommage à Jeanne Kosnick-Kloss

(1892-1966)


Salon des Réalités Nouvelles 2020


Alors que le musée de Montmartre présente une rétrospective du peintre Otto Freundlich (1878- 1943), le salon rend hommage à son épouse Jeanne Freundlich. Ensemble ils furent membres fondateurs de l'association Réalités Nouvelles. Elle fut membre fondatrice du Salon des Réalités Nouvelles où elle exposait de 1946 à 1955.


Cet hommage a été rendu possible par le soutien de l'association des Amis de Jeanne et Otto Freundlich et des Musées de Pontoise.


Dans le cadre de la Nuit Européenne des Musées.


Composition  - Huile sur bois -


Jeanne Kosnick-Kloss, est née Hannah Kloss à Glogau en 1892 en Silésie (Allemagne orientale, aujourd’hui en Pologne). Son père avocat réside à Cologne où elle grandit et fait ses études qu’elle poursuit à Genève. Elle est infirmière à Dantzig entre 1909 et 1912. Elle commence alors à étudier le chant à Berlin, avant d’être mobilisée de 1914 à 1915 par le service de santé des armées allemandes. Elle reprend sa carrière de chanteuse lyrique et épouse en 1920 son professeur de piano, le musicologue Henrich Kosnick (1889-1971), disciple du compositeur italien néo-classique Ferruccio Busoni. En 1923, à l’occasion d’un « concert avant-gardiste » que le couple donne au Bauhaus de Weimar, elle rencontre Feininger, Gropius, Kandinsky, et Klee.


composition - Gouache sur papier

Elle débute la peinture au milieu des années 1920 lors d’un séjour à St Jean-Cap-Ferrat. Elle expose à la galerie Billet en 1927 à Paris puis à Berlin et Dantzig. Elle fait partie de la Münchener Neue Secession de Munich en 1929. Son œuvre est alors figurative et expressive.

Jeanne
Kosnick-Kloss
cat RN 1966
Elle quitte son mari sans obtenir le divorce et se fait dorénavant appeler Jeanne. Elle rencontre Otto Freundlich. Son œuvre évolue vers l’abstraction. Ils vivent à Paris, fondent l’académie « Le Mur » dont le seul élève véritablement connu est leur jeune voisin, Gaston Chaissac, avec qui elle entretiendra une profonde amitié. Elle expose au Salon d’art mural, adhère à Abstraction-Création en 1933 puis à « l’Association des Ecrivains et Artistes Révolutionnaires ». En 1937 le photographe Willy Maywald organise une exposition du couple dans son studio. En 1938, elle expose dans la galerie de Peggy Guggenheim à Londres, et participe à l’exposition « Réalités Nouvelles » de 1939.


Atelier de
Jeanne et Otto Freundlich

Compagne d’Otto Freundlich, opposant de la première heure au nazisme, lui-même protestant d’origine juive, le couple se réfugie à St Martin de Fenouillet où ils sont dénoncés à la gendarmerie française. Otto Freundlich est déporté dans le convoi N° 50, il est assassiné à Sobidor en mars 1943. Elle est internée dans le camp de Gurs (Pyrénées Atlantiques). Libérée en 1944, elle rentre à Paris où leur atelier commun est intact, Picasso ayant su le protéger pendant l’occupation.

Déshéritée et spoliée par le IIIe Reich, en raison de sa relation avec Otto Freundlich, elle vit alors dans des conditions matérielles très difficiles, donnant des cours de piano.

Dès 1945, elle expose à la galerie du Verseau à Paris, puis fait partie des exposants du Salon des Réalités Nouvelles de 1946 à 1956.


Composition
Gravure sur bois

Profondément marquée par la théorie musicaliste, elle y expose des œuvres à la géométrie aléatoire et kaléidoscopique dont les plages délimitées forment des tesselles de couleurs.


En 1947, elle écrit*, dans le premier catalogue des Réalités Nouvelles :


« L’artiste est un baromètre des transformations. Il les pressent dans ses actes et dans ses pensées comme des forces dirigeantes, longtemps avant qu’elles se réalisent dans le monde extérieur. Là où il a la faculté de se détacher peu à peu mais définitivement des formes et des vérités généralement admises, il exécute le vouloir d’une réalité nouvelle, toute réalisation artistique a une tendance : une tendance étroite, quand elle est la sauvegarde de l’artiste ; une tendance plus large, quand l’artiste renonce à sa vie privée et que ses créations deviennent les signes d’un déplacement spirituel. »


En 1948, elle y présente des peintures, des reliefs et de mosaïques et des tapisseries brodées. En 1950 elle présente des compositions en peinture, une gravure sur linogravure et la maquette du « Phare de la paix » qu’elle avait conçue avec Otto Freundlich. En 1951 elle présente une série de compositions datées de 1926 à 1951. En 1952 ce sont des compositions murales, une cloison mobile sur roulette, des sculptures en bas-reliefs. Sociétaire du Salon en 1953, elle y présente les compositions « Rythmes cosmiques » et « Entre ciel et terre ». En 1955, dans les Cahiers des Réalités Nouvelles, la reproduction d’une cloison mobile est accompagnée de la citation d’Otto Freundlich : « Car ne dure que ce qui surpasse l’individu et son époque ».


Gros plan sur la première affiche du SRN
dans l'atelier de Jeanne Freundlich.

Au-delà de sa propre œuvre, elle défend la mémoire de son mari dont elle prend officiellement le nom de Jeanne Freundlich, après avoir obtenu le divorce en 1958 et pris la nationalité française en 1948. Avec Jean Arp et Sonia Delaunay, elle crée l’association «  les amis d’Otto Freundlich » pour aider les artistes « de tous les pays, sans distinction de race, de classe, de religion et de nationalité. Elle aidera des inconnus de talent à surmonter les difficultés de la vie ».


Composition
Gouache sur papier
Jeanne Kosnick-Kloss Freundlich s’éteint en 1966 à Paris. Elle est inhumée au cimetière d’Auvers-sur-Oise tout près de la tombe des frères Vincent et Théo van Gogh, sa sépulture devenant le cénotaphe d’Otto Freundlich. Le Salon lui rend hommage la même année.


L’association rebaptisée «Les amis de Jeanne et Otto Freundlich» s’associe à la donation Freundlich au musée de Pontoise, donation qui comprend un ensemble de ses œuvres. Cette association dépose en 2004 ses archives à l’IMEC, Abbaye d’Ardenne, Caen.



* p 46, cahiers des Réalités Nouvelles 1947, c'est une citation des notes de Otto Freundlich.



jeudi 29 octobre 2020

COVID + CONFINEMENT = ANNULATION

 


Chères et chers artistes,

Le comité et moi-même sommes désolés de devoir annuler notre exposition pour l'année 2020 pour les raisons sanitaires que vous connaissez.

La situation était précaire et complexe, nous avons tout mis en œuvre pour l'organiser jusqu'à la dernière minute. Nous avons travaillé à inventer une nouvelle forme après la baisse importante du soutien du ministère de la Culture qui nous a contraints à faire des sélections avec un nombre d'exposants à la baisse, un changement de lieu, une adaptation maximum. Cela a été un choix difficile pour le comité et un travail accru pour l'équipe d'organisation que je tiens à remercier sincèrement de tant d'efforts.

Le salon Réalités Nouvelles dès son origine a mis en avant le rapprochement et la fraternité des artistes qui le compose, c'est un des éléments forts de notre action. Montrer des œuvres en direct, être en corps à corps avec des œuvres, mais aussi favoriser la fraternité entre les artistes. Au-delà du point de jonction qui est l'abstraction qui nous réunit, c'est bien la réunion vivifiante des œuvres et des artistes qui nous motive. C'est de cela que nous nous sentons cette année orphelins.

Pour les artistes qui auraient déjà envoyé leur participation, nous reviendrons vers vous dès la semaine prochaine.

Nous devrons nous armer de patience et être sûrs que des jours plus lumineux nous permettront de nous réunir de nouveau autour de nos pratiques artistiques.

Bien amicalement,

Olivier

 

Olivier Di Pizio
Président des Réalités Nouvelles
Co-directeur Galerie Abstract Project

mardi 20 octobre 2020

#112 - Frank Sèves - ENFANTÉS

#112 - ENFANTÉS

Frank SÈVES



La toile est blanche et pure.

Le silence de l'atelier dessine une houle mélancolique d'air imprégné d'huile et de pigments. Alors le temps doucement quitte avec solennité et sagesse le vaste espace.

Je suis bien en cet endroit, maître d'œuvre, se souvenant de l'enfant bretteur .

Néanmoins aujourd'hui, de l'aube à la robe de l'oubli de toute matière, je suis resté sans geste, sans mot à contempler le tableau créé du seul esprit.

Je me demande quand souffleront la danse et la musique des couleurs sur ce miroir éteint, immaculé.

Or mon âme bouillonne. Successivement de mondes furieux et apaisés, de sols guerriers hideux à de clairières enchantées.

Bientôt je me lève. Mes doigts s'inondent de liquides visqueux, odorants et lumineux. Le travail peut commencer tel un Enfantement miraculeux...

Frank Sèves






Vernissage mercredi 28 octobre 2020
de 18 h à 20 h

Exposition du 29 octobre au 7 novembre 2020
ouvert du mercredi au samedi
de 14h à 19h

5 rue des Immeubles-Industriels
75011 PARIS



L'Expo... 

































mardi 6 octobre 2020

#111 Tetsuya CHIBA




Exposition du 15 au 24 octobre 2020
ouvert du mercredi au samedi de 14h à 19h
Vernissage
mercredi 14 octobre de 18h à 21h

5 rue des Immeubles-Industriels
75011 PARIS

Tetsuya CHIBA


Dans une petite pierre

Si l’on regarde l’image magnifiée d’un diamant et sa coupe géométrique, on voit que s’y reflètent différents éléments fragmentés. « Mais alors d’où proviennent ces fragments, de quelle temporalité… ? »

C’est à cela que je pense. Peut-être que pour les gens, la beauté des diamants et d’autres pierres précieuses réside dans la possibilité de voyager librement dans leur imaginaire, au-delà du temps et de l’espace.

J’espère que mes peintures pourront inspirer cela.




Inside of a small stone



Looking at the magnified image of the geometrically cut diamond, we can see some various fragments of things are reflected in it. " Well, when and where are these fragments come from...? ”

At that time I have such a thought. Maybe the reason people feel beauty into diamonds or other jewels is the possibility of traveling freely in their imagination, beyond time and space.

I hope my paintings evoke such a thought.