vendredi 14 décembre 2018

Rétrospective Antonio Davila à Meudon

Rétrospective Antonio Davila,
Centre Culturel de Meudon
15 boulevard des Nations Unies
 92190 - Meudon

jusqu'au 6 janvier 2019


Sculpteur des Réalités Nouvelles avec qui il expose depuis 1984. D'origine espagnole, né en 1934, il est de 1944 à 1947, élève à l’Ecole des Arts et Métiers de Vigo en Galice. De 1947 à 1950, une bourse d’Etat lui ouvre l’Atelier-Ecole de Santander. En 1950, il obtient, à Madrid, une bourse nationale; et l’année suivante, il reçoit la première médaille nationale de sculpture. Il est admis à l’Académie Royale de San-Fernando. 

En 1954, il fut élève de Marino Marini à l’Ecole de Brera à Milan. En même temps que se développe sa très précoce carrière artistique, Antonio Davila, né sur la rive de la baie de Vigo, et qui a toujours ressenti l’appel de la mer, passe le Brevet de la Marine, Marchande à Barcelone, et additionne les heures de navigation, dont deux campagnes à Terre Neuve comme officier. Simultanément, il réalise différents travaux à Barcelone, Vigo, Madrid, ainsi qu’en Suède et expose régulièrement. Il décide d’émigrer au Mexique avec sa jeune épouse en 1960. Il y reste jusqu’en 1968, y réalisant de nombreux monuments, notamment au général Alvarrado et un buste au président de la République Diaz Ordaz. Il enseigne la sculpture en taille directe, à l’université de Mexico, puis à Merida dans le Yucatan. 

Il retrouve l’Europe, sur la Costa Brava, six sculptures monumentales pour le château de Pubol, propriété de Dali. Des séjours à Carrare, Bruxelles, Amsterdam, et Paris. Pendant quelques années, une maison dans le Finistère Sud lui permet de renouer avec ses racines celtes. En 1975, Antonio Davila reprend la mer sur son voilier de quatorze mètres « Esméralda », et travaille le marbre au hasard des escales. Il laisse ses sculptures sur place aux amoureux de son art. Après un an à bord, en famille, de retour en France, il aborde en Charente-Maritime, à Royan, La Rochelle, Saint-Martin de Ré, puis remonte vers le Golfe du Morbihan, à Auray, Quiberon. Il y travaille de nouveau basalte et granit. Son épouse est mutée, en 1985, à l’Île de la Réunion, c’est l’ouverture sur l’hémisphère Sud: l’Île Maurice, le Kenya, et surtout Madagascar. dont il sculpte le marbre local. 

Durant ces années, il a participé à de nombreuses expositions collectives, 1963 Biennale Internationale de Sculpture au Mexique, 1964 Biennale Internationale de Sculpture à Buenos Aires, et, à Paris, aux Salons Formes Humaines de Mai, et, très régulièrement à partir de 1984, au Salon des Réalités Nouvelles. Des ensembles de sculptures sont montrés dans des expositions personnelles: 1964 Montevideo; 1973 Strasbourg; 1974 Paris, Galerie Forum. 

Mais il aspire à travailler dans son atelier parisien qu'il a depuis 1976. Pour lui, désormais, les voyages ne sont plus un besoin vital. Il est parvenu à la synthèse de sa vie d’homme, et le sculpteur réalise des oeuvres dans lesquelles l’épure est totale, l’essentiel exprimé. Même de dimensions modestes, issues de l’atelier et non taillées à ciel ouvert, ses sculptures sont toujours d’évidence à vocation monumentale. Energiquement taillées en arêtes vives, dans leur abstraction porteuse de symboles, elles assument avec noblesse une fonction décorative. Il s'éteint brutalement en 1994. 

Ses œuvres sont présentes partout dans le monde, notamment au Musée d’Art Moderne de New York, Musée d’Amsterdam. Egalement en France: La Rochelle, Meudon, Issy-les-Moulineaux et à Paris, au Fonds National d’Art Contemporain.

(texte extrait de la présentation de Antonio Davila par la Galerie Martel-Grenier )
Galerie Martel-Grenier
6, rue de Beaune
75007 Paris