vendredi 28 octobre 2022

ALFREDO SIDES - VIII - LE SALON DES REALITES NOUVELLES

8 - 1946 : renaissance des Réalités Nouvelles


Au lendemain de la guerre, Fredo Sidès et Sonia Delaunay travaillent de concert à la renaissance de l’exposition « Réalités Nouvelles » dont la quatrième partie n’avait pas eu lieu en 1939. L’association Réalités Nouvelles se substitue à Abstraction-Création, formée en 1931, en reprenant les mêmes statuts. Abstraction-Création est une association d’artistes dédiée à l’art abstrait qui était présidée par Auguste Herbin à laquelle participait Sonia Delaunay, entre autres. Les statuts sont conservés et A.Fredo-Sidès en est le président, Auguste Herbin son vice-président. L’association est sise 1 rue Gît-le-Cœur chez Sidès qui gère l’association depuis son secrétaire vénitien du XVIIe siècle en poirier noir décoré d’une
élégante marqueterie géométrique (168). Les réunions d’organisation et de sélection auront lieu là une fois par mois (169). Quand on visite la maison de couleur saumon, on imagine aisément que les réunions ont eu lieu dans le vaste hall du rez-de-chaussée plutôt que dans les pièces exiguës des appartements accessibles par un étroit ascenseur ou par l’escalier du XVIIe siècle à tomettes, dont la rampe est faite d’épaisses poutres de bois de chêne noirci.  Dans le hall, trônait une sculpture de Rodin selon le témoignage de Ludwig Bemelmans (170) qui y vécut dans les années 1950. Est-ce le marbre de La Méditation ou est-ce le bronze de Mère et enfant ? Dans les années 1970, des tapisseries de Lurçat et des tableaux vénitiens étaient encore présents dans les parties communes provenant de
galeries vénitiennes ou lombardes(171). Fredo Sidès laisse les artistes se coopter, il agit bien en « imprésario » (172) , c’est-à-dire qu’il s’occupe de l’organisation matérielle de l’exposition qui aura lieu au Palais de New York, l’actuel musée d’Art moderne de la Ville de Paris, exposition qu’il s’agit aussi d’envoyer en tournée à Lille, Boulogne-sur-Mer ou Bordeaux. Chaque artiste est le coproducteur de
l’événement, en payant sa cotisation à l’association, soit comme membre-sociétaire, soit comme exposant. Sidès est le président-fondateur qui organise, comme il sait le faire depuis 1916 et le gala de soutien de New York à l’effort de guerre, ou dans l’organisation du syndicat des harpistes de 1919 ! 

La première secrétaire de l’association n’est autre que Nelly van Doesburg, la veuve de Theo, la pianiste virtuose sous le nom de Petro van Doesburg, et artiste plasticienne sous celui de Petro Cupera. Elle est remplacée par Felix Del Marle pour la deuxième édition dont les membres du comité sont Jean Arp, Besançon, Sonia Delaunay, Dewasne, Gleizes, Gorin, Anton Pevsner et le trésorier Honoré-Marius Bérard. Tout ce qui compte de peintres abstraits vient participer à l’évènement placé sous l’égide d’un comité, dont Auguste Herbin est le vice-président. Le Salon passe de 60 participants la première
année à 350 les années suivantes. Commentant le deuxième salon de 1947, Charles Estienne remarque, dans son article « Les Arts » dans Combat que celui-ci consiste « à rassembler les artistes sans aucune autre restriction que la “non figuration”. Entendons par là, le rejet délibéré, dans une œuvre d’art, de l’imitation, la reproduction, et même la déformation ou la stylisation de formes provenant de la nature, de la réalité extérieure. C’est au temps, précise M. Sidès, à donner à chacun sa place. » Certains artistes renoncent à participer faute de moyens financiers comme Raoul Hausmann l’écrit, sans doute à Nelly van Doesburg, dans une lettre datée du 9 août 1951 : « Chère amie, (...) Je n’ai pas exposé avec Réalités Nouvelles. Je n’ai pas l’argent pour les encadrements (173). » 

D’autant que le Salon ne vend pas. Les œuvres sont négociées en dehors, après le salon. Sidès cherche à associer les galeries, que ce soient Gimpel, Jeanne Bucher, ou à l’exemple de Denise René qui présente ses artistes groupés ensemble, ce qui ne manque pas de créer des rancœurs parmi les exposants, rancœurs nées tout autant du passage des commissions d’achats des musées.
Sides organise un comité d’honneur où l’on retrouve des conservateurs de musée comme Andry-Farcy du musée de Grenoble, Bizardel de la Ville de Paris, Cassou et Dorival du musée d’Art moderne, René Huyghe conservateur du Louvre, des acteurs comme Jean-Louis Barrault, des professeurs d’esthétique comme Matila C. Ghyka ou Étienne Souriau de la Sorbonne. Marie Cuttoli et Salomon Guggenheim, fondateur du Museum of Non-objective Painting de New York. Il ajoute, fait rare pour l’époque, la publication d’une revue, les « Cahiers des Réalités Nouvelles », publiée pour chaque salon avec reproductions en noir et blanc d’une œuvre accompagnée d’un texte(174) choisi par l’artiste (une citation, une phrase...) et un fascicule cataloguant les œuvres exposées.

De l'impressionnisme à Réalités Nouvelles


En 1948 est publié dans le catalogue un schéma qui présente les origines des Réalités Nouvelles, tableau généalogique et synoptique des différents mouvements successifs de l’abstraction, art non figuratif, de l’Impressionnisme à Réalités Nouvelles. Un premier manifeste est joint, tiré à part, non signé, de 3000 signes environ. Il y est fait le dithyrambe de l’abstraction non figurative et non objective, expression de l’élément spirituel de l’homme par les moyens propres à l’art, de ses artistes qui vivent loin du marché, de l’obligation qui leur est faite d’organiser le Salon pendant les vacances scolaires, donc sans public. Pour marquer le succès du Salon à l’international, les artistes sont regroupés par nationalité. Le 25 juillet 1948, František Kupka remercie Fredo Sides après le vernissage des Réalités Nouvelles « pour les progrès notables des exposants » dans un art « séparé de la morphologie de la nature autonome, trop autonome (175). » Quand en 1948 Auguste Herbin souhaite écrire un deuxième manifeste d’art abstrait, non figuratif, non objectif, Sidès précise bien que cela doit être débattu. À l’assemblée générale du 15 décembre 1948, Fredo Sidès déclare : « Chers collègues, lors de notre dernière AG vous avez tous été unanimes sur l’opportunité de définir dans un manifeste notre position par rapport au mouvement artistique contemporain. Notre salon comprenant différentes tendances, il est indispensable que chacune d’elles soit représentée en technique et en théorie dans le futur manifeste afin que ce dernier reflète fidèlement notre attitude commune et donne l’impression d’une cohésion parfaite et d’un accord complet entre nous tous. Il nous semble possible d’y arriver si chacun de vous y met du sien et envisage la question en toute objectivité. Nous venons donc vous demander de répondre au questionnaire ci-joint. Dès réception de vos réponses, et en tenant compte de ces dernières, notre comité élaborera un texte provisoire qui vous sera soumis lors d’une prochaine assemblée générale spécialement convoquée à cet effet (176). » Suit un questionnaire qui comportait les quatre points suivants : « 1 – Définitions de l’art abstrait et non figuratif. Théories et techniques. 2 – Revendications particulières aux Réalités Nouvelles (expositions à l’étranger, achats de l’État, etc.). Revendications professionnelles générales (révision des locaux professionnels, ateliers, etc.). 3 – Attitude à prendre par les Réalités Nouvelles devant les attaques injustifiées dont est l’objet l’art abstrait. 4 – Suggestions et propositions diverses. (177) ». Le questionnaire ne reprend donc que très partiellement celui de 1939 auquel avait répondu Duchamp, Mondrian, Kandinsky, qui s’envisageait comme fiche d’identité, et devient ici celui revendicatif d’un syndicat de harpistes !


Comme l’écrit Domitille d’Orgeval, dans sa thèse sur l’origine du Salon : « Envoyé le 15 décembre 1948, le questionnaire devait être retourné avant le 15 janvier 1949 au comité. Les réponses reçues se classent grosso modo en trois catégories : la première comprend les artistes qui se sont ralliés aux propositions du manifeste, la deuxième ceux qui s’y opposent parce qu’ils en contestent la teneur, la troisième ceux qui s’y opposent parce qu’ils en refusent le principe même (178). »

Pour le jeune Pierre Soulages qui avait participé au Salon de 1948, il est impossible de souscrire à toute définition dogmatique. Dès la réception du questionnaire, il écrivit une longue lettre à Hans Hartung pour le tenir au courant et convenir avec lui d’une réponse à adresser au comité du Salon. Dont voici un extrait : « À propos d’histoire de l’art et de théories esthétiques, le comité des Réalités Nouvelles ne désarme pas ! Voici le questionnaire que nous avons tous reçu, et qu’il faut remplir avant le 15 janvier (...) les voilà maintenant qui se prennent pour la Gestapo. En tout cas, cela est clair, tout est fait pour le 3e salon et pour nous entraîner dans le conflit qu’Herbin n’a pas réussi à déchaîner avec son premier manifeste. Je crois qu’on ne peut pas ne pas répondre. Marie Raymond pense que nous devrions faire une réponse collective. Je verrai ce que pense Schneider. Pour ma part je crois qu’on ne peut pas donner de définition de l’art abstrait. Cet art-là étant une chose vivante, on ne peut prévoir ses développements. La seule définition que l’on puisse donner serait en dehors de toute théorie sur les deux dimensions, sur la 4e dimension, sur la couleur des aplats, etc. et établie en fonction de l’art figuratif, par exemple : art qui a des moyens d’expression en dehors de la nature, de la réalité visible. Mais tout cela n’a aucune utilité. Au 2° tout le monde a des revendications à formuler. Au 3° se trouve la question épineuse. Je crois que nous avons à faire devant les attaques injustifiées. C’est seulement de la bonne peinture. Aux critiques d’art de se débrouiller pour défendre ou attaquer la peinture abstraite. Cela ne nous regarde pas. Qu’en penses-tu ? Mais tu dois être bien loin dans tes préoccupations sur ces potins, et de ces agissements plus ou moins sournois qui nous sont imposés(179). » Finalement, Schneider, Soulages et Hartung décidèrent de répondre par une lettre cinglante : « Tout conglomérat de mots tendant à définir d’une façon précise une manifestation de sensibilité sera toujours quelque chose de navrant (...) Nous estimons, quant aux autres questions, que ce que les membres du Salon peuvent faire de mieux contre les attaques (pas toujours injustifiées) dont ils sont l’objet, c’est d’y répondre par des œuvres de qualité. (...) Nous espérons que le comité prendra en considération notre réponse et qu’à l’avenir, il ne nous sera plus demandé de répondre à des questionnaires de cet ordre (180). » 

D’autant que la situation de 1920, avec la création du syndicat des harpistes new-yorkais ou d’un orchestre, n’a plus rien à voir avec la situation de l’après-guerre où un Auguste Herbin, ardent communiste, entend aligner le Salon et répondre aux critiques marxistes du Parti communiste sur l’abstraction. Sidès est dépassé. L’aventure du galeriste Samuel Kootz et de ses artistes (181)  est éclairante des allers-retours, hésitations et débats parisiens autour de la réception de l’abstraction, ce dont témoigne Robert Motherwell dans un courrier à son galeriste : « Si mon travail reçoit peu d’intérêt à Paris, cela ne doit pas vous étonner : c’est inévitable, depuis qu’ils ont une vraie haine de l’art abstrait et que l’atmosphère est remplie du conflit entre communistes et catholiques (182). » Refusés dans une première sélection, les artistes de Kootz, dont Baziotes et Motherwell, participent au salon de 1947. Sidès, Herbin et Del Marle forment la commission de placement du Salon, qui accroche les tableaux et place les sculptures. Carmen Herrera (183) artiste cubaine-américaine géométrique se souvenait encore, émerveillée, de l’accueil de Fredo Sidès en 1948 et du compliment à double sens qu’il lui avait donné. Elle le citait, âgée de plus de 100 ans, mais mémoire vive : « In that painting, there are many paintings, Madame (dans cette peinture, il y a beaucoup d’art, Madame) » lui dit Sidès, désignant la peinture la plus simple. Elle associait cette maxime à celle du minimalisme « Less is more » de Mies van der Rohe.
L’exposition-évènement connaît un succès immédiat dont la critique félicite Sidès : « Félicitons les organisateurs de ce Salon, entre autres son président Fredo Sidès qui dépense tant d’activité et de talent pour faire connaître au public que la peinture abstraite et la poésie pure sont sœurs jumelles et filles de la musique (184) » mais à l’occasion se moque aussi. Une exposition décalée pour Yvan Christ, dans le journal Concorde : « Aussi bien l’affirmation de M. Fredo Sidès, fondateur du Salon, nous semble-t-elle passablement logomachique (...) Je le répète : l’heure des manifestations de masse n’est pas encore sonnée pour ceux qui ont l’intention de créer des “réalités nouvelles”(185). Je souhaite, pour ma part, que l’expérience soit continuée par ceux qui possèdent une si démesurée ambition, mais je les supplie de renoncer au procédé inutile et périmé du “Salon”, pour lequel ils ne sont nullement faits et vers lequel ils viennent à la fois trop tôt et trop tard. » Ou Guy Dornand dans Franc-Tireur : « Les Réalités nouvelles ne sont autre que des abstractions, les œuvres exposées ne figurent donc rien, rien de concret, de l’objet précis(186). » Ou comme le fait le dramaturge et poète Pierre Frondaie, qui évoque la vie de ses anciens camarades de classe de l’institution Springer dans son article « Mémoires » publié le 20 décembre 1947 dans le journal L’Ordre, il se souvient et se moque de Sidès, résumant sa vie passée, de ses amours d’opérettes à celui de l’art moderne abstrait en concluant son article d’un « moi, j’aime mieux Chardin » : « L’un d’eux, Frédo Sidès, italien d’origine, français depuis sa jeunesse et aussi espagnol de cœur si j’en crois le temps où il vivait en chevalier servant devant Mme Raquel Meller, n’a eu que d’étranges idées : n’avait-il pas fondé à Mougins, le musée de la Crèche et du Santon ? Et quoi à Paris ? Le Salon des Réalités Nouvelles. Ces nouvelles réalités-là sont nourricières : Sidès défend, impose des peintures intellectuelles... J’aime mieux Chardin, ô gué, j’aime mieux Chardin (187). » . Le président de la République Vincent Auriol vient visiter le deuxième Salon le 25 juillet 1947, après avoir inauguré le Salon de l’Art Libre et le Salon de l’Afrique Française, tous présents au musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris. Vincent Auriol marque sa surprise : « J’avoue, dit-il, que je me sens déjà trop vieux pour apprécier comme il faudrait de telles recherches ; pourtant je suis sensible à ces harmonies de couleurs et j’apprécie le rythme de semblables sculptures (188). » En fait, Alfredo Sidès le reçoit comme chez lui, en son exposition dans son « Théâtre-Musée » ! Ce qui évoque le mot de Pierre Bonnard, visitant l’exposition rapporté par Libération : « Tout de même, cela existe. » En 1949, Sidès affirme dans son éditorial des « Cahiers des Réalités Nouvelles » que l’association est le « seul organisme créé pour la défense de l’art abstrait ». Il veut maintenir son exclusive autorité face au succès de l’abstraction dans les galeries parisiennes. Il insiste bien pour que le Futurisme de Marinetti et Del Marle et le Cubisme de Gleizes soient considérés comme des éléments généalogiques de l’art non figuratif. En 1950, il fait l’éloge du catalogue qui n’existe nulle part ailleurs. En 1951 après l’Assemblée générale dans la salle de géographie du boulevard Saint-Germain, il réclame l’aide du gouvernement pour exporter le Salon et l’art non figuratif. En 1952, face à l’afflux des jeunes artistes qui viennent participer en nombre, il regrette que les anciens, qui ont trouvé une reconnaissance par l’action du Salon, ne souhaitent plus participer de peur d’être confrontés à de nouvelles formes.

Le 28 août 1950, le « critique d’art Alfredo Sidès » est fait officier de la Légion d’honneur par
le ministère de l’Éducation nationale. Sa décoration lui est remise par son ami Léo
Larguier (189), qui meurt quelques mois plus tard. Le 22 août 1951, Sidès fait publier une
lettre (190) dans Combat pour que l’acteur Louis Jouvet, qui vient de mourir, soit enterré au
Panthéon et, s’il le faut, par un « référendum » !

Il crée une nouvelle revue avec Le Corbusier et Albert Gleizes entre 1951 et 1953, Forme et
Vie, dont seuls deux numéros sont publiés. En 1951, il organise une nouvelle exposition
Picabia (191). Il tente d’organiser une tournée de danse contemporaine en hommage à Isadora
Duncan en 1952. Fredo Sidès meurt d’un infarctus le 1er août 1952, après avoir rédigé son
testament le 25 décembre 1951 en faveur de l’Assistance Publique de Paris(192).

Notes

168 - Le secrétaire était repris par Alice DeLamar, puis vendu à Drouot à la mort de sa compagne Eva Le Gallienne en 1991.
169 - Ionel Jianou et Hélène Lassalle, Gilioli, Arted éd., 1971, p. 26.
170 - Ludwig Bemelmans, My Life in Art, Harper, NY, 1954, cité par le site « Une vue de l’esprit »,
www.bradburykuette.com.
171 - Toutes ces œuvres furent volées.
172 - Ibid note 169.
173 - Lettre citée par Delphine Jaunasse, Raoul Hausmann : l’isolement d’un dadaïste en Limousin, Presse Universitaire de Limoges, Limoges, 2002, p. 90.
174 - Georges Coppel, dans son Histoire des Réalités Nouvelles (1990), aime à se moquer des textes
théosophiques, ésotériques et anthroposophes qui émaillent les premiers Cahiers des Réalités Nouvelles. Archives RN/IMEC. 
175 - Vente Bodin Drouot, le 16 décembre 2011.
176 - Extrait du discours préparatoire de Frédo Sidès, daté du 15 décembre 1948 (SRN 1948,4). Archives RN/IMEC.
177 - Ibid note 74. 
178 - Ibid note 132, pp. 307-308.
179 - Lettre datant de fin 1948-début 1949, provenant des archives de la Fondation Hans Hartung & Anna-Eva Bergman, citée par Annie Claustre, pp. 61-62, note 167. Histoire d’une réception. Peintures de Hans Hartung (1922-1989) : de l’expressionnisme au détachement. Thèse de doctorat, Université Paris IV – Sorbonne U.F.R. Histoire de l’art, 2001, volume I.
180 - Lettre de Pierre Soulages, Hans Hartung et Gérard Schneider adressée à Frédo Sidès, datée du 15 janvier 1949 (SRN 1949,49). Archives RN/IMEC.
181-  Ou des marchands internationaux, Samuel Kootz par exemple, in Brassaï, Conversations avec PicassoGallimard, Paris, 1964, réed. 1997, p. 137.
182 - In Robert Motherwell, Letter to Samuel Kootz, 21 janvier 1947, The collected writings of Robert Motherwell
Motherwell, University of California Press, Berkeley, 1999, p. 41.
183 - Cité par Serge Lemoine, in « Paris est une fête » dans cat., Carmen Herrera, Lines of Sight, Whitney Museum of American Art, 2017, p. 56. Carmen Herrera (1915-2022), artiste géométrique américaine dont la carrière après un passage pendant 5 ans aux Réalités Nouvelles de 1948 à 1953 à Paris, ne démarrera à New York qu’en 2004 à 89 ans !
184 Libération le 30 juin 1946.
185 - In Yvan Christ, « Les peintres contre la peinture », Concorde, jeudi 1er août 1946, p. 5.
186 - In Guy Dornand, « Le Salon des Réalités Nouvelles », Franc-Tireur le 7 août 1946.
187 - In Pierre Fondraie, « Mémoires » publié le 20 décembre 1947 dans le journal L’Ordre, p. 1 et 3.
188 - In René Barotte, « Quand Vincent Auriol parle d’art abstrait », Libération, 26 juillet 1947, p. 2 et 4.
189 - In Le Figaro, le 28 septembre 1950, p. 7.
190 - In Combat, courrier des lecteurs, p. 2.
191 -  Ibid note 162.
192 - Le décret autorisant le legs à l’Assistance Publique est publié le 4 décembre 1961 au Journal Officiel. Un legs de 5000 nouveaux francs au bénéfice du Bureau d’aide sociale est accepté par la Ville de Paris.
Délibération du 9 mars 1961, in Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, le 28 avril 1961.

@ Erik Levesque, Article Alfredo Sidès, une esquisse biographique, Le salon des Réalités Nouvelles (8/9) septembre 2022.

A suivre...