dimanche 27 décembre 2020
jeudi 24 décembre 2020
jeudi 17 décembre 2020
mercredi 25 novembre 2020
Avis de Recherche Artiste Foireux .... C'est bon fini !
Euh Messieurs Dames les journalistes... un monolithe c'est en pierre pas en alu brossé.. l'alu c'est pas de la pierre... c'est à base d'un minerai... la bauxite... toute une éducation à faire !
Heureusement qu'il y a le confinement pour les renvoyer à l'école !
* petite brouette
vendredi 30 octobre 2020
Hommage à Jeanne Kosnick-Kloss - Salon des Réalités Nouvelles 2020
Hommage à Jeanne Kosnick-Kloss
(1892-1966)
Salon des Réalités Nouvelles 2020
Alors que le musée de Montmartre présente une rétrospective du peintre Otto Freundlich (1878- 1943), le salon rend hommage à son épouse Jeanne Freundlich. Ensemble ils furent membres fondateurs de l'association Réalités Nouvelles. Elle fut membre fondatrice du Salon des Réalités Nouvelles où elle exposait de 1946 à 1955.
Cet hommage a été rendu possible par le soutien de l'association des Amis de Jeanne et Otto Freundlich et des Musées de Pontoise.
Dans le cadre de la Nuit Européenne des Musées.
Composition - Huile sur bois -
Jeanne Kosnick-Kloss, est née Hannah Kloss à Glogau en 1892 en Silésie (Allemagne orientale, aujourd’hui en Pologne). Son père avocat réside à Cologne où elle grandit et fait ses études qu’elle poursuit à Genève. Elle est infirmière à Dantzig entre 1909 et 1912. Elle commence alors à étudier le chant à Berlin, avant d’être mobilisée de 1914 à 1915 par le service de santé des armées allemandes. Elle reprend sa carrière de chanteuse lyrique et épouse en 1920 son professeur de piano, le musicologue Henrich Kosnick (1889-1971), disciple du compositeur italien néo-classique Ferruccio Busoni. En 1923, à l’occasion d’un « concert avant-gardiste » que le couple donne au Bauhaus de Weimar, elle rencontre Feininger, Gropius, Kandinsky, et Klee.
Jeanne Kosnick-Kloss cat RN 1966 |
Atelier de Jeanne et Otto Freundlich |
Déshéritée et spoliée par le IIIe Reich, en raison de sa relation avec Otto Freundlich, elle vit alors dans des conditions matérielles très difficiles, donnant des cours de piano.
Dès 1945, elle expose à la galerie du Verseau à Paris, puis fait partie des exposants du Salon des Réalités Nouvelles de 1946 à 1956.
Composition Gravure sur bois |
Profondément marquée par la théorie musicaliste, elle y expose des œuvres à la géométrie aléatoire et kaléidoscopique dont les plages délimitées forment des tesselles de couleurs.
En 1947, elle écrit*, dans le premier catalogue des Réalités Nouvelles :
« L’artiste est un baromètre des transformations. Il les pressent dans ses actes et dans ses pensées comme des forces dirigeantes, longtemps avant qu’elles se réalisent dans le monde extérieur. Là où il a la faculté de se détacher peu à peu mais définitivement des formes et des vérités généralement admises, il exécute le vouloir d’une réalité nouvelle, toute réalisation artistique a une tendance : une tendance étroite, quand elle est la sauvegarde de l’artiste ; une tendance plus large, quand l’artiste renonce à sa vie privée et que ses créations deviennent les signes d’un déplacement spirituel. »
En 1948, elle y présente des peintures, des reliefs et de mosaïques et des tapisseries brodées. En 1950 elle présente des compositions en peinture, une gravure sur linogravure et la maquette du « Phare de la paix » qu’elle avait conçue avec Otto Freundlich. En 1951 elle présente une série de compositions datées de 1926 à 1951. En 1952 ce sont des compositions murales, une cloison mobile sur roulette, des sculptures en bas-reliefs. Sociétaire du Salon en 1953, elle y présente les compositions « Rythmes cosmiques » et « Entre ciel et terre ». En 1955, dans les Cahiers des Réalités Nouvelles, la reproduction d’une cloison mobile est accompagnée de la citation d’Otto Freundlich : « Car ne dure que ce qui surpasse l’individu et son époque ».
Gros plan sur la première affiche du SRN dans l'atelier de Jeanne Freundlich. |
Au-delà de sa propre œuvre, elle défend la mémoire de son mari dont elle prend officiellement le nom de Jeanne Freundlich, après avoir obtenu le divorce en 1958 et pris la nationalité française en 1948. Avec Jean Arp et Sonia Delaunay, elle crée l’association « les amis d’Otto Freundlich » pour aider les artistes « de tous les pays, sans distinction de race, de classe, de religion et de nationalité. Elle aidera des inconnus de talent à surmonter les difficultés de la vie ».
Composition Gouache sur papier |
L’association rebaptisée «Les amis de Jeanne et Otto Freundlich» s’associe à la donation Freundlich au musée de Pontoise, donation qui comprend un ensemble de ses œuvres. Cette association dépose en 2004 ses archives à l’IMEC, Abbaye d’Ardenne, Caen.
* p 46, cahiers des Réalités Nouvelles 1947, c'est une citation des notes de Otto Freundlich.
jeudi 29 octobre 2020
COVID + CONFINEMENT = ANNULATION
Chères et chers artistes,
Le comité et moi-même sommes désolés de devoir annuler notre exposition pour l'année 2020 pour les raisons sanitaires que vous connaissez.
La situation était précaire et complexe, nous avons tout mis en œuvre pour l'organiser jusqu'à la dernière minute. Nous avons travaillé à inventer une nouvelle forme après la baisse importante du soutien du ministère de la Culture qui nous a contraints à faire des sélections avec un nombre d'exposants à la baisse, un changement de lieu, une adaptation maximum. Cela a été un choix difficile pour le comité et un travail accru pour l'équipe d'organisation que je tiens à remercier sincèrement de tant d'efforts.
Le salon Réalités Nouvelles dès son origine a mis en avant le rapprochement et la fraternité des artistes qui le compose, c'est un des éléments forts de notre action. Montrer des œuvres en direct, être en corps à corps avec des œuvres, mais aussi favoriser la fraternité entre les artistes. Au-delà du point de jonction qui est l'abstraction qui nous réunit, c'est bien la réunion vivifiante des œuvres et des artistes qui nous motive. C'est de cela que nous nous sentons cette année orphelins.
Pour les artistes qui auraient déjà envoyé leur participation, nous reviendrons vers vous dès la semaine prochaine.
Nous devrons nous armer de patience et être sûrs que des jours plus lumineux nous permettront de nous réunir de nouveau autour de nos pratiques artistiques.
Bien amicalement,
Olivier
Olivier Di Pizio
Président des Réalités Nouvelles
Co-directeur Galerie Abstract Project
mardi 20 octobre 2020
#112 - Frank Sèves - ENFANTÉS
Frank SÈVES
La toile est blanche et pure.
Le silence de l'atelier dessine une houle mélancolique d'air imprégné d'huile et de pigments. Alors le temps doucement quitte avec solennité et sagesse le vaste espace.
Je suis bien en cet endroit, maître d'œuvre, se souvenant de l'enfant bretteur .
Néanmoins aujourd'hui, de l'aube à la robe de l'oubli de toute matière, je suis resté sans geste, sans mot à contempler le tableau créé du seul esprit.
Je me demande quand souffleront la danse et la musique des couleurs sur ce miroir éteint, immaculé.
Or mon âme bouillonne. Successivement de mondes furieux et apaisés, de sols guerriers hideux à de clairières enchantées.
Bientôt je me lève. Mes doigts s'inondent de liquides visqueux, odorants et lumineux. Le travail peut commencer tel un Enfantement miraculeux...
Frank Sèves
mardi 6 octobre 2020
#111 Tetsuya CHIBA
Exposition du 15 au 24 octobre 2020
ouvert du mercredi au samedi de 14h à 19h
Vernissage
mercredi 14 octobre de 18h à 21h
5 rue des Immeubles-Industriels
75011 PARIS
Dans une petite pierre
Si l’on regarde l’image magnifiée d’un diamant et sa coupe géométrique, on voit que s’y reflètent différents éléments fragmentés. « Mais alors d’où proviennent ces fragments, de quelle temporalité… ? »
C’est à cela que je pense. Peut-être que pour les gens, la beauté des diamants et d’autres pierres précieuses réside dans la possibilité de voyager librement dans leur imaginaire, au-delà du temps et de l’espace.
J’espère que mes peintures pourront inspirer cela.
Inside of a small stone
Looking at the magnified image of the geometrically cut diamond, we can see some various fragments of things are reflected in it. " Well, when and where are these fragments come from...? ”
At that time I have such a thought. Maybe the reason people feel beauty into diamonds or other jewels is the possibility of traveling freely in their imagination, beyond time and space.
I hope my paintings evoke such a thought.