mercredi 1 juin 2022

Viera da Silva à Marseille et Marcelle Cahn à Strasbourg

Deux histoires des Réalités Nouvelles... Deux artistes, deux femmes...

La première, membre fondatrice du Salon, Viera Da Silva est présente pour une rétrospective au Musée Cantini de Marseille.

Durant la saison France-Portugal 2022 et avec le soutien de la Fondation Gulbenkian, le musée Cantini propose, en collaboration avec les musées de Dijon et la galerie Jeanne Bucher Jaeger, une rétrospective de l’œuvre de l'artiste de renommée internationale d'origine portugaise Maria Helena Vieira da Silva (1908-1992). Avec un ensemble de cent peintures et dessins, cette rétrospective retrace les étapes clés de sa carrière marquée par un questionnement sans relâche sur la perspective, les transformations urbaines, la dynamique architecturale ou encore la musicalité de la touche picturale. Le parcours chronologique et thématique décline la carrière de l'artiste, de ses débuts figuratifs à Lisbonne dans les années 1920 aux peintures évanescentes des années 1980.

Conçues comme des labyrinthes « terribles » et évanescents, les œuvres de Maria Helena Vieira da Silva convoquent le pouvoir du regard, plaçant l’œil du spectateur au cœur du sujet et de son absorption dans l’œuvre. Son œuvre visionnaire nous donne à voir les prémices labyrinthiques de nos vies connectées.



 
 
La seconde Marcelle Cahn, sociétaire du salon de nombreuses années des années 1950 à 1981, est présente au Musée de Strasbourg.

 
Le MAMCS et le Musée d’art moderne et contemporain de Saint-Étienne Métropole (MAMC+), en partenariat avec le musée des beaux-arts de Rennes,  s’associent pour organiser la première grande rétrospective consacrée à l’artiste Marcelle Cahn (1895-1981).

Née à Strasbourg, l’artiste s’est formée à Berlin pendant la Grande guerre puis à Paris, où elle a choisi de passer les trente-cinq dernières années de sa vie.

Le parcours de Marcelle Cahn dans l’histoire de l’art du XXe siècle se situe à ses débuts à l’orée des courants expressionnistes et puristes, et s’épanouit dans les années 1950 au travers d’une abstraction libre, dotée tout à la fois de fantaisie et d’une grande rigueur, dont les tableaux-reliefs et les spatiaux des années 1960 sont un remarquable aboutissement. De l’infiniment petit à la quête d’un espace tantôt architectonique, tantôt poétique et musical, l’artiste a développé un langage épuré et sensible, dépourvu de tout dogmatisme. Plus de 400 œuvres et documents issus des collections publiques et privées de France et de l’étranger, traduisent toute la singularité de l’artiste.