vendredi 7 mai 2021

Roselyne Bachelot et les Réalités Nouvelles....

Lors de son audition en distanciel, devant la Commission des Affaires Culturelles de l'Assemblée Nationale le 6 mai 2021 présidée par Bruno Studer, Roselyne Bachelot a fait cette déclaration pour le moins surprenante : 

"La question des artistes auteurs... Véritablement...C'est un secteur, là aussi je parlais de division... mais c'st un secteur extrêmement divisé... et je dois dire, bien sûr, on peut tout à fait écouter les uns et les autres, encore faut-il les écouter tous... et ne pas choisir son camp, si j'ose dire, ou son clan dans ce domaine. Il y a des artistes auteurs de toutes sortes de nature, enfin de toute sorte, peut-être qu'on entend surtout les écrivains mais il ne faut pas oublier qu'il y a des plasticiens, des sculpteurs, des vidéastes, des peintres, et que vouloir mettre tout le monde à la même jauge c'est avoir une vision, je dirai monarchique et autocratique.

Il faut d'abord tenir compte de la diversité du secteur, deuxièmement de la diversité des situations financières sur les 220 000 artistes auteurs, il y a entre 70000 et 80000 qui ont un revenu artistique inférieur à 3000 euros par an, c'est à dire c'est vraiment une activité tout à fait annexe, et imaginer que l'on va traiter ces personnes de la même façon que les 12000 artistes qui ont un revenu artistique supérieur à 40000 euros par an ou les 2000 qui ont un revenu qui dépasse les 120 000 euros par an évidemment, c'est une vision totalement absurde, donc il s'agit d'être pragmatique, opérationnel. J'ai lancé un plan artistes-auteurs. Certains m'ont reproché de n'avoir pas repris les 23 propositions du rapport Racine, j'ai repris les 15 propositions qui font l'unanimité quant au reste, régler les conflits qu'il y a entre les artistes auteurs, je préférerai régler les conflits territoriaux en mer de Chine se serait plus simple pour moi "


Effectivement sans aller en mer de Chine, on ne que peut constater la diversité professionnelle des artistes qui participent aux Réalités Nouvelles, alors pourquoi les services du ministère de la Culture n'en tiennent-ils pas compte ? That's the question !