Article 1 : La création artistique est libre
L’article 2 énumère les objectifs des politiques publiques constituant les axes majeurs légitimant l’engagement de l’État et des collectivités territoriales en faveur de la création artistique avec pour objectif de garantir la liberté de e diffusion artistique . Ces objectifs sont précisés en ce qui concerne l’aide à la création et aux artistes, les conditions et outils du développement artistique sur l’ensemble du territoire et pour tous les publics, les actions nécessaires à la formation des professionnels de l’art, ainsi qu’au développement, à la pérennisation de l’emploi et à l’activité professionnelle artistique.
Cet article affirme également la responsabilité de l’ensemble des collectivités publiques dans l’exercice de leurs compétences en ce qui concerne le respect de la liberté de programmation artistique.
etc... ont été votés à l'Assemblée Nationale le 29 septembre.... le débat continue... c'est fini à voter le 6 Octobre... attendre la suite et voir... à quoi ça sert !
mercredi 30 septembre 2015
mardi 29 septembre 2015
samedi 26 septembre 2015
Le Magasin de Grenoble en situation précaire
Le MAGASIN, Centre d'Art National d'Art Contemporain basé à Grenoble, (crée en 1986) et dont la réputation n'est plus à démontrer, semble être en situation précaire dans une ville surendettée suivant les différents articles parus dans la presse, les Inrocks, Libération, le Dauphiné...
La grève d'un personnel "usé" pendant 6 jours, le congé maladie de son directeur depuis un an et en résiliation judiciaire de son contrat, les expositions et projet annulés sur 2015 (Amar Kanwar, Liam Gillick, Philippe Decrauzat) et remplacés par des projets moins coûteux, Dan Perjosvki et Didier Faustino, décrivent une situation pour le moins chaotique pour cette structure. Enfin la programmation artistique 2016 (une rétrospective Fluxus, utopie de villes nouvelles, et autour de Robbe-Grillet) sera soumise au Conseil d'administration le 30 septembre, dans un contexte budgétaire dégradé et tendu. Le personnel une quinzaine de personnes craignent même la cessation de paiement.
Le budget de fonctionnement du MAGASIN est assuré par l'Etat pour 35%, la Région Rhône-Alpes 19%, le Département de l'Isère 17%, la Ville de Grenoble 14%, les recettes propres 8%, autres financements 7%... La baisse de la dotation de l'Etat aux collectivités locales étant de 5%/an.
Mise à jour du 1 Octobre
Après la réunion du Conseil d'Administration du 30 septembre, il semble qu'une procédure soit envisagée contre son ancien directeur, marquant une fois de plus la défiance entre le conseil d'administration et le directeur. La priorité du CA étant donnée au rétablissement économique du centre et résoudre son déficit (structurel), quitus à été donné à la présidente du CA "pour nettoyer les statuts et le réglement intérieur, en n’excluant pas d’engager une procédure" !
Mise à Jour du 7 Octobre
On apprend que l'exposition prévue pour février 2016 a été annulée sine die, apparemment sans motif clair. par le même Conseil d'Administration. (peut-être est-ce une raison financière ?)
Mise à Jour du 12 Octobre Long article de Claire Moulène dans les Inrocks sur l'impact de la crise à Grenoble et ses effets secondaires et collatéraux pour les étudiants et autre commissaires d'exposition.... et le délitement annoncé de l'ensemble des structures d'art contemporain en France.
Le musée de Dunkerque semble en situation également précaire.
Le musée de Cahors est fermé, (avec baisse de subventions) et mise à la retraite d'office du conservateur.
La grève d'un personnel "usé" pendant 6 jours, le congé maladie de son directeur depuis un an et en résiliation judiciaire de son contrat, les expositions et projet annulés sur 2015 (Amar Kanwar, Liam Gillick, Philippe Decrauzat) et remplacés par des projets moins coûteux, Dan Perjosvki et Didier Faustino, décrivent une situation pour le moins chaotique pour cette structure. Enfin la programmation artistique 2016 (une rétrospective Fluxus, utopie de villes nouvelles, et autour de Robbe-Grillet) sera soumise au Conseil d'administration le 30 septembre, dans un contexte budgétaire dégradé et tendu. Le personnel une quinzaine de personnes craignent même la cessation de paiement.
Le budget de fonctionnement du MAGASIN est assuré par l'Etat pour 35%, la Région Rhône-Alpes 19%, le Département de l'Isère 17%, la Ville de Grenoble 14%, les recettes propres 8%, autres financements 7%... La baisse de la dotation de l'Etat aux collectivités locales étant de 5%/an.
Mise à jour du 1 Octobre
Après la réunion du Conseil d'Administration du 30 septembre, il semble qu'une procédure soit envisagée contre son ancien directeur, marquant une fois de plus la défiance entre le conseil d'administration et le directeur. La priorité du CA étant donnée au rétablissement économique du centre et résoudre son déficit (structurel), quitus à été donné à la présidente du CA "pour nettoyer les statuts et le réglement intérieur, en n’excluant pas d’engager une procédure" !
Mise à Jour du 7 Octobre
On apprend que l'exposition prévue pour février 2016 a été annulée sine die, apparemment sans motif clair. par le même Conseil d'Administration. (peut-être est-ce une raison financière ?)
Mise à Jour du 12 Octobre Long article de Claire Moulène dans les Inrocks sur l'impact de la crise à Grenoble et ses effets secondaires et collatéraux pour les étudiants et autre commissaires d'exposition.... et le délitement annoncé de l'ensemble des structures d'art contemporain en France.
Le musée de Dunkerque semble en situation également précaire.
Le musée de Cahors est fermé, (avec baisse de subventions) et mise à la retraite d'office du conservateur.
Milija Belic à Belgrade
Galerija New Moment Vas sa velikim zadovoljstvom poziva na otvaranje izložbe Milije Belića "NA ČAJU KOD JOZEFA" i na inauguraciju Belićeve skulpture Arche, koja će od sada krasiti ulaz u našu Galeriju.
Izložba će biti otvorena u četvrtak, 1. oktobra 2015, u 19 časova.
Dobro došli!
Galerija New Moment
Hilandarska 14
11000 Beograd
vendredi 25 septembre 2015
Olivier di Pizio et Tania Le Goff participent à Curiositas
Olivier di Pizio et Tania Le Goff participent au festival arts/sciences "Curiositas" de l'université Paris Saclay avec une installation intitulée "Manifeste de Bifurcation" .
Vernissage vendredi 25 Septembre de 17h30 à 23h et expos visibles tout le weekend.
Créé à l’initiative du service Arts et Culture de la Maison des études de l’Université Paris-Sud, le festival CURIOSITas est désormais organisé par la Diagonale Paris-Saclay qui est en charge de favoriser le dialogue sciences et société de l’Université Paris-Saclay.
Il propose de découvrir des œuvres arts et sciences inédites nées d’un travail entre étudiants et artistes. Au programme de cette édition placée sous le thème de l’année de la Lumière, 32 projets dont 13 portés par des étudiants, enseignants-chercheurs, chercheurs de l’Université Paris-Sud.
CURIOSITas s’appuie sur une définition large du mot « science », des mathématiques aux sciences sociales en passant par la physique ou l’économie. L’art est également vu sous toutes ses formes depuis les beaux-arts jusqu’aux arts appliqués tels que l’architecture, le design ou l’art culinaire.
Cette manifestation offre la possibilité aux scientifiques de s’ouvrir à de nouvelles problématiques et de s’interroger sur leurs pratiques. Les étudiants investis dans ces projets originaux et innovants y trouvent un enrichissement personnel et professionnel, notamment dans la gestion de projet.
Vernissage vendredi 25 Septembre de 17h30 à 23h et expos visibles tout le weekend.
Créé à l’initiative du service Arts et Culture de la Maison des études de l’Université Paris-Sud, le festival CURIOSITas est désormais organisé par la Diagonale Paris-Saclay qui est en charge de favoriser le dialogue sciences et société de l’Université Paris-Saclay.
Il propose de découvrir des œuvres arts et sciences inédites nées d’un travail entre étudiants et artistes. Au programme de cette édition placée sous le thème de l’année de la Lumière, 32 projets dont 13 portés par des étudiants, enseignants-chercheurs, chercheurs de l’Université Paris-Sud.
Dialogue Art et Science
Cette manifestation offre la possibilité aux scientifiques de s’ouvrir à de nouvelles problématiques et de s’interroger sur leurs pratiques. Les étudiants investis dans ces projets originaux et innovants y trouvent un enrichissement personnel et professionnel, notamment dans la gestion de projet.
jeudi 24 septembre 2015
Anne Damesin fait la Nuit Blanche à Paris
Anne Damesin sera à nouveau présente sur le parcours de la Nuit Blanche le samedi 3 octobre au soir et présenterai avec Rémi Delaplace l'installation que nous avons conçue et réalisée spécifiquement sur la thématique du climat: "la tête dans les nuages".
La nuit sera belle.
Oui, oui on y croit!
A vite.
La nuit sera belle.
Oui, oui on y croit!
A vite.
mercredi 23 septembre 2015
mardi 22 septembre 2015
Actualités de l'Insolante
L'insolente a le plaisir de vous inviter à plusieurs événements qui vont avoir lieu dans les semaines à venir.
Foire Adebabaï du livre et de l'image imprimée
Deux salons où ils présenterons les derniers travaux de l'Insolante, et pour finir une expo à l'atelier avec des artistes invités :
The Hoochie Coochie Circus
nous sommes invités par les éditions du même nom à participer à deux jours de festival autour de la bande dessinée alternative et de l'édition indépendante.
Ce sera à la Générale, à Paris, le week du 26/27 septembre.
Concert et fête samedi soir
The Hoochie Coochie Circus
nous sommes invités par les éditions du même nom à participer à deux jours de festival autour de la bande dessinée alternative et de l'édition indépendante.
Ce sera à la Générale, à Paris, le week du 26/27 septembre.
Concert et fête samedi soir
Le programme complet sur le site de la générale
Foire Adebabaï du livre et de l'image imprimée
Cet événement aura lieu sur une journée, de 10 à 22h, le samedi 10 octobre.
Il réunira de nombreux ateliers et éditeurs au Pavillon du Dr. Pierre à Nanterre
L'event sur facebook
Anathème à l'Insolante / Festival Fanzine
Enfin, nous accueillons en octobre à l'atelier quatre auteurs des éditions Anathème.
Cette rencontre a lieu dans le cadre du festival Fanzine et donnera lieu à des éditions originales en sérigraphie avec Joseph Callioni, François Henninger, Pierre Marty et Isao Moutte.
Plus d'infos à venir bientôt mais vous pouvez d'ores et déjà réserver votre soirée du 16 octobre pour un vernissage à l'Insolante.
Diane de Cicco en est ...
de 14h à 20h
L'important, c'est d'y être...
Diane de Cicco vous convie à
L'important, c'est d'y être...
Diane de Cicco vous convie à
la SALLE VOLTAIRE (place Voltaire)
ET
à l'usine QUAI 103 (Loft no. 26, 42-44, rue Jules-Vanzuppe)
où elle sera heureuse de vous accueillir.
ET
à l'usine QUAI 103 (Loft no. 26, 42-44, rue Jules-Vanzuppe)
où elle sera heureuse de vous accueillir.
lundi 21 septembre 2015
Anish Kapoor et Versailles - Chapitre III
Où l'artiste après avoir vu son oeuvre vandalisée, voit le château de Versailles condamné à cacher les tags de la honte et où l'artiste trouve une solution inespérée ....
Samedi 19 septembre le tribunal de grandes instances ordonnait au Château de Versailles de masquer les tags antisémites. Dimanche 20 septembre les tags étaient recouverts de draps noirs.
Lundi 21 septembre des doreurs/restaurateurs du Château venaient recouvrir les tags d'une surface d'or, à la demande de Anish Kapoor. L'artiste anglais souhaitant à la fois trouver "une réponse royale" à la brutalité qu'il lui a été faite et réparer les blessures infligées. L'artiste semble désemparé par les puissances telluriques qu'il a réveillées: "Peut-être ai-je remué sans le vouloir quelque chose de souterrain, une violence tapie dans l'ombre du sol à un moment fragile de la société. Je dois trouver la bonne réponse à cette vague néfaste." affime-t-il dans un long interview dans le Figaro. du 21 septembre. En attendant, il contredit vertement Bustamante, nouveau directeur de l'Ecole des Beaux Arts de Paris qui voit dans ce scandale une bonne occasion de faire monter sa côte, par un simple :
Samedi 19 septembre le tribunal de grandes instances ordonnait au Château de Versailles de masquer les tags antisémites. Dimanche 20 septembre les tags étaient recouverts de draps noirs.
Lundi 21 septembre des doreurs/restaurateurs du Château venaient recouvrir les tags d'une surface d'or, à la demande de Anish Kapoor. L'artiste anglais souhaitant à la fois trouver "une réponse royale" à la brutalité qu'il lui a été faite et réparer les blessures infligées. L'artiste semble désemparé par les puissances telluriques qu'il a réveillées: "Peut-être ai-je remué sans le vouloir quelque chose de souterrain, une violence tapie dans l'ombre du sol à un moment fragile de la société. Je dois trouver la bonne réponse à cette vague néfaste." affime-t-il dans un long interview dans le Figaro. du 21 septembre. En attendant, il contredit vertement Bustamante, nouveau directeur de l'Ecole des Beaux Arts de Paris qui voit dans ce scandale une bonne occasion de faire monter sa côte, par un simple :
" Honte sur ceux qui disent pareilles choses !"
mercredi 16 septembre 2015
mardi 15 septembre 2015
JOHN HOYLAND - POWER STATIONS Paintings (1964-1982)
Damian Hirst présente dans sa nouvelle
sous le titre POWER STATIONS
8th October 2015 – 3rd April 2016
Newport Street Gallery
Newport Street
London
SE11 6AJ
Tuesday – Sunday (opens 8 October 2015)
10am – 6pmFree entry
8th October 2015 – 3rd April 2016
Newport Street Gallery
Newport Street
London
SE11 6AJ
Tuesday – Sunday (opens 8 October 2015)
10am – 6pmFree entry
vendredi 11 septembre 2015
De la mort programmée des musées ?
Le nouveau patron de Beaubourg Serge Lasvignes a fait sa rentrée c'est à dire sa première sortie publique. Cet énarque et agrégé de lettres ancien secrétaire général de l'Elysée sous Sarkozy et Hollande n'est pas un homme du sérail artistique. Sa conférence de presse était donc attendue. Sans véritable annonce "extraordinaire", il situe son action à venir dans la continuité des mandats de Alain Seban mais avec des nuances. il veut placer le Centre Pompidou Beaubourg en un vaste forum, interdisciplinaire (Arts, Musique, Livre), ouvert sur le monde, faisant rayonner la France au delà de ses frontières, en Asie particulièrement, avec l'ouverture de succursales (genre le Petshop-Metz), en province avec partenariat avec le réseau d'Art Contemporain que constitue les FRAC, biennales, galeries et musées de province. Mais surtout le Centre devrait recréer une nouvelle biennale de Paris intitulée "Cosmopolis", invitant des artistes étrangers en résidence, ouvrir un espace dédié à la jeune création à la sortie du musée de 400 m2. Il souhaite également interroger et définir la pertinence sociale et politique des musées, d'un musée au delà d'une raison d'être uniment lieu de tourisme que le public traverse en 15 minutes, "pour sortir du cynisme et de la résignation"... même le hall devrait être repensé pour ne plus ressembler à un hall de sous-préfecture...
En attendant le site Internet du Centre devrait être repensé et refait... On devrait alors savoir trouver l'adresse et les heures d'ouverture... et les expositions plus facilement...
On le voit la question que se pose le musée (et le centre) aujourd'hui est celle de sa propre survie, de sa propre utilité sociétale, donc de sa transformation.
A ce propos avez-vous tester le site de la Biennale de Lyon ? Non ? Il paraît que le thème c'est la mort de la modernité... C'est une vraie mise en pratique ! "Désespérance de l'art contemporain", "Moderne un mot du passé qui fait encore sens"... titre la presse avec une obséquiosité de croque-mort !
Le 61e Salon de Montrouge change de style et de commissaire c'est Ami Barak qui remplace Stéphane Corréard. Ami Barak a été directeur du Frac Languedoc-Roussillon et coordinateur des éditions 2003 et 2004 de la Nuit Blanche pour la Ville de Paris. Par cette nomination La Ville de Montrouge veut promouvoir le Salon comme un lieu dédié à la jeune création, celle qui n'est pas encore représentée en galerie.
Sinon la conservatrice du Musée des Beaux-Arts de Nantes Blandine Chavanne a donné sa démission suite à annulation par la mairie de Nantes (l'équipe culturelle de Johanna Rolland) de l'exposition Georgia O'Keeffe prévue pour avril/juin 2016 qui devait accompagner la réouverture du Musée des Arts. Blandine Chavanne devient sous-diectrice à la politique des musées au sein du service des musées de France.
En attendant le site Internet du Centre devrait être repensé et refait... On devrait alors savoir trouver l'adresse et les heures d'ouverture... et les expositions plus facilement...
On le voit la question que se pose le musée (et le centre) aujourd'hui est celle de sa propre survie, de sa propre utilité sociétale, donc de sa transformation.
A ce propos avez-vous tester le site de la Biennale de Lyon ? Non ? Il paraît que le thème c'est la mort de la modernité... C'est une vraie mise en pratique ! "Désespérance de l'art contemporain", "Moderne un mot du passé qui fait encore sens"... titre la presse avec une obséquiosité de croque-mort !
Le 61e Salon de Montrouge change de style et de commissaire c'est Ami Barak qui remplace Stéphane Corréard. Ami Barak a été directeur du Frac Languedoc-Roussillon et coordinateur des éditions 2003 et 2004 de la Nuit Blanche pour la Ville de Paris. Par cette nomination La Ville de Montrouge veut promouvoir le Salon comme un lieu dédié à la jeune création, celle qui n'est pas encore représentée en galerie.
Sinon la conservatrice du Musée des Beaux-Arts de Nantes Blandine Chavanne a donné sa démission suite à annulation par la mairie de Nantes (l'équipe culturelle de Johanna Rolland) de l'exposition Georgia O'Keeffe prévue pour avril/juin 2016 qui devait accompagner la réouverture du Musée des Arts. Blandine Chavanne devient sous-diectrice à la politique des musées au sein du service des musées de France.
mercredi 9 septembre 2015
Quand les médias pêtent une durite...
On savait que les médias disent n'importe quoi... Ou plutôt on s'en doutait... mais souvent c'est difficile à démontrer parce que le sujet qui les occupe, nous on y connaît rien... la bourse, les courses, la météo...
Bon, là l'abstraction, Anish Kapoor on y connait un peu, pas tout mais un peu... quand même !
MAIS, regardez sur le Monde.fr une vidéo où Anish Kapoor ému, découvre son oeuvre taggée... voici la saisie d'écran du titre de la video effectuée le 9 Septembre 2015 à 21h....
Si c'était pas triste cela serait drôle ! dans le Monde... le Journal de l'intelligentsia française... !
Mais là où cela se corse c'est avec Raphaël Enthoven qui fait un billet de 1 minute tous les matins "La Morale de l'Info" sur Europe 1.... Il reproche à Anish Kapoor de ne pas faire nettoyer les tags crétins et donc, de porter le message antisémite, transformant le statut de l'oeuvre d'art en message moral s'y opposant, ce que dans un jeu de mot foireux.. Enthoven appelle l'étendard... Ici pour écouter..
Saisiie d'écran du 9/10/2015 sur le site d'Europe 1 |
Ce qui est le plus étonnant c'est la méconnaissance totale de la nature de l'oeuvre d'art de ses modalités, de sa mostration dont fait preuve Enthoven. Enthoven est une tête bien faite, on n'en discute pas, c'est un pur produit de la culture française, agrégé de philo, mais qui n'a aucune connaissance sur les Arts Plastiques et les Images... A ce point là c'est phénoménal... Trop beau pour être vrai en une minute il oppose le beau et le symbole, et en arrive à nier à Anish Kapoor le droit de faire une oeuvre politique et morale, ce que Kapoor appelle "un mémorial à notre honte" ?
Mais "Dirty Corner" est une oeuvre politique depuis le début, une réflexion symbolique et sémiotique ouverte sur Versailles, la distribution du dessin des jardins, les signes et les codes du château, les événements historiques qui s'y sont passés... La révolution.... Kapoor ouvre une réflexion, un dialogue qui lui est refusé par quelques abrutis anglophobes. Kapoor cherche à savoir ce qu'il y a sous la plate-bande en digne héritier de Diderot, de Hobbes et de Freud.
Mais au lieu d'expliquer simplement ce que fait Kapoor, Enthoven qui n'y entend rien refuse à l'oeuvre d'art d'être un étendard moral. Un étendard : la première catégorie des images dans la classification grecque de la peinture... Là il faut le faire ! L'étendard c'est un drapeau, un signe qui indique le chemin... La liberté guidant le peuple, par exemple...mais ça Raphael Enthoven en a jamais entendu parlé... Anish Kapoor si !
NB: On apprend ce soir qu'un conseiller municipal divers droite de Versailles à porter plainte contre Anish Kapoor et l'établissement du Château pour incitation à la haine raciale, pour ne pas avoir fait nettoyer la sculpture... Il est dans la logique exprimée par Enthoven. C'est extraordinaire comment la méconnaissance du langage des Arts Plastiques, de la Sculpture, de la Peinture est à l'oeuvre de toute part ...
NBbis: 10/09/2015 - L'oeuvre semble avoir été taggé en rose en plein jour avec un message débile dans un anglais imbitable comme dirait un polytechnicien...
Alors de Paris à Versailles,nous disons avec Baudelaire (qui s'y connaissait):
La France traverse une phase de vulgarité,
Paris, centre et rayonnement de bêtise universelle.
Malgré Molière et Béranger, on n’aurait jamais cru
que la France irait si grand train dans la voie du progrès. — Questions d’art, terræ ignotæ.
dimanche 6 septembre 2015
Sir Anish Kapoor entre tristesse et colère
Mise à jour : le 18/09 11h. Le journal Libération annonce que le Château de Versailles va masquer (sans effacer) les tags sur la sculpture de A.Kapoor.
06/09/2015
L'oeuvre de Sir Anish Kapoor "Dirty Corner" dans le parc du Château de Versailles a été de nouveau vandalisée dans la nuit de samedi 5 au dimanche 6 septembre 2015, couverte de délires antisémites.
"Désormais, ces mots infamants font partie de mon œuvre, la dépassent, la stigmatisent au nom de nos principes universels. Et je préfère écouter cette petite voix qui me dit d'oublier l'artiste et de penser au citoyen. «Dirty Corner» restera donc ainsi, de notre décision commune (avec Fleur Pellerin, ndlr), et se montrera ainsi aux visiteurs et aux touristes de Versailles. Je défie désormais les musées du monde de la montrer telle quelle, porteuse de la haine qu'elle a attirée. C'est le défi de l'art." affirme le sculpteur dans l'interview qu'il donne au Figaro intitulé: "Anish Kapoor : « L'œuvre vandalisée restera telle quelle »" et cela suivant la logique qu'il avait su développer dans ses interviews précédents :
The question I ask of myself is: can I, the artist, transform this crass act of political vandalism and violence into a creative act? Would this not be the best revenge ?
La question que je me pose est : puis-je, moi l'artiste, transformer ce vil acte de vandalisme et de violence politique en un geste créatif ? Ne serait-ce pas la meilleure revanche ?
06/09/2015
L'oeuvre de Sir Anish Kapoor "Dirty Corner" dans le parc du Château de Versailles a été de nouveau vandalisée dans la nuit de samedi 5 au dimanche 6 septembre 2015, couverte de délires antisémites.
"Désormais, ces mots infamants font partie de mon œuvre, la dépassent, la stigmatisent au nom de nos principes universels. Et je préfère écouter cette petite voix qui me dit d'oublier l'artiste et de penser au citoyen. «Dirty Corner» restera donc ainsi, de notre décision commune (avec Fleur Pellerin, ndlr), et se montrera ainsi aux visiteurs et aux touristes de Versailles. Je défie désormais les musées du monde de la montrer telle quelle, porteuse de la haine qu'elle a attirée. C'est le défi de l'art." affirme le sculpteur dans l'interview qu'il donne au Figaro intitulé: "Anish Kapoor : « L'œuvre vandalisée restera telle quelle »" et cela suivant la logique qu'il avait su développer dans ses interviews précédents :
La question que je me pose est : puis-je, moi l'artiste, transformer ce vil acte de vandalisme et de violence politique en un geste créatif ? Ne serait-ce pas la meilleure revanche ?
Liant ces dégradations à la terrible actualité des réfugiés Syriens face à l'Europe, Sir Anish Kapoor nous démontre comment l'abstraction reflète l'angoisse qu'éveille en lui et en nous, les vociférations de l'exclusion.
A Lire, donc !
jeudi 3 septembre 2015
Anne Commet collective avec...
ZEUXIS / Exposition hors les murs / 10.09 - 13.09.2015
Vernissage jeudi 10 septembre à partir de 19h
Hôtel de Croisilles - 12, rue du Parc Royal, Paris 3è
LA BONNE GRAINE / 7 + 7 / 22.09 - 09.10.2015
Vernissage le 22 septembre à partir de 18h00
200 bis, boulevard Voltaire, Paris 11è
Vernissage jeudi 10 septembre à partir de 19h
Hôtel de Croisilles - 12, rue du Parc Royal, Paris 3è
LA BONNE GRAINE / 7 + 7 / 22.09 - 09.10.2015
Vernissage le 22 septembre à partir de 18h00
200 bis, boulevard Voltaire, Paris 11è
mercredi 2 septembre 2015
Et le nouveau directeur de l'Ecole des Beaux-Arts est....
Le photographe - peintre - sculpture Jean-Marc Bustamante, professeur à l'école des Beaux-Arts Département des pratiques artistiques est proposé pour la direction de L'Ecole des Beaux-Arts de Paris en remplacement de Nicolas Bourriaud.
Et c'est un artiste qui apprécie.. Sir Howard Hodgkin !
Bio extraite de site de l'ESBA de Paris
Jean-Marc BUSTAMANTE
Département des pratiques artistiques
Né à Toulouse en 1952, Jean-Marc Bustamante est professeur à l’École depuis 1996. Autodidacte, assistant du photographe et cinéaste William Klein, il réalise dès 1977 des photographies en grand format qu’il intitule Tableau. Puis il collabore avec Bernard Bazile sous le nom BazileBustamante. Les projets, essentiellement des recherches sur les codes picturaux et les systèmes de signes, établissent sa réputation dans le monde des arts. Après 1987, Bustamante poursuit seul sa carrière. Il produit une œuvre au vocabulaire complexe qui combine des procédés empruntés à différents médiums. Son travail s’oriente aujourd’hui vers la peinture.
Jean-Marc Bustamante a exposé dans le monde entier et notamment au Musée d’Art moderne, à la galerie nationale du Jeu de Paume et au Centre National de la Photographie à Paris, à la Tate Gallery à Londres, au Kunstmuseum de Wolfsburg, à la Kunsthalle de Bern, au Van Abbmuseum de Eindhoven, à la Renaissance Society de Chicago, au Yokohama Museum of Art, à Yamaguchi au Japon... Il a participé aux Documenta 8, 9 et 10 de Kassel. Il a représenté la France à la 50e Biennale de Venise en 2003. En 2006, de grandes expositions lui ont été consacrées au Kunsthaus de Bregenz et au musée de Saint-Étienne. Suivies en 2007 de l’Horizon chimérique au musée de Strasbourg, autour des œuvres de Ed Ruscha et de Jean-Marc Bustamante. Il a été directeur artistique du Printemps de Septembre à Toulouse de 2004 à 2006. En 2008, il expose au MAC’s Grand Hornu et au Palais des Beaux-Arts à Bruxelles. Sa première rétrospective à Moscou a lieu à la Fondation Ekaterina en 2009. En 2011, une autre rétrospective a lieu à la Fruitmarket gallery d’Edimbourg et à la Fondation Henry Moore de Leeds.
Critiques à sa nomination.
La nomination de Jean-Marc Bustamante si elle crée la surprise est perçue par la presse Les Inrocks Le Figaro et Le Monde comme un choix judicieux, puis que Bustamante directeur des études de l'ENSBA sous Nicolas Bourriaud connait la maison, il y enseigne depuis 1996. Il est par ailleurs un artiste reconnu. Il est le premier artiste à prendre la direction de l'école depuis le peintre Nicolas Untersteller qui fut directeur de 1948 à 1967 ! Mais a 2 ans de la retraite, son âge, 63 ans; apparait comme un handicap pour réformer une école sclérosée, et au dire de certains (cité par le Monde) démoralisée !
Bustamante veut créer une prépa intégrée et faire venir des enseignants de qualité, tout en créant une synergie entre les enseignants actuels. à voir donc...
En attendant il va devoir faire oublier ses calinotades dont celles prononcées dans le catalogue de l'Exposition "Dionysac" dans un entretien avec Xavier Veihan et Christine Macel du Centre Pompidou en 2008 :
« L’homme a besoin de conquérir des territoires, la femme trouve son territoire et elle y reste… Les femmes cherchent un homme, un homme veut toutes les femmes. La femme, dès qu’elle a trouvé son territoire, elle y reste… Les hommes sont toujours dans la recherche de territoires vierges » ce dont il se défend aujourd'hui.
Résultat la féministe et critique d'art Elisabeth Lebovici annonce sa nomination et celle de Muriel Mayette à la Villa Médicis par un avis de décès !
Une pétition intitulée "Un mauvais casting" est publiée par Libération, signée Ellswoth Kelly, Yves-Alain Bois, ou Djamel Tatah... reprise par la presse, on peut y lire : « Elle ne connaît aucun des domaines artistiques et intellectuels présentés à la Villa Médicis. Bref, elle ne peut être là que pour de mauvaises raisons » !
Et c'est un artiste qui apprécie.. Sir Howard Hodgkin !
Bio extraite de site de l'ESBA de Paris
Jean-Marc BUSTAMANTE
Département des pratiques artistiques
Né à Toulouse en 1952, Jean-Marc Bustamante est professeur à l’École depuis 1996. Autodidacte, assistant du photographe et cinéaste William Klein, il réalise dès 1977 des photographies en grand format qu’il intitule Tableau. Puis il collabore avec Bernard Bazile sous le nom BazileBustamante. Les projets, essentiellement des recherches sur les codes picturaux et les systèmes de signes, établissent sa réputation dans le monde des arts. Après 1987, Bustamante poursuit seul sa carrière. Il produit une œuvre au vocabulaire complexe qui combine des procédés empruntés à différents médiums. Son travail s’oriente aujourd’hui vers la peinture.
Jean-Marc Bustamante a exposé dans le monde entier et notamment au Musée d’Art moderne, à la galerie nationale du Jeu de Paume et au Centre National de la Photographie à Paris, à la Tate Gallery à Londres, au Kunstmuseum de Wolfsburg, à la Kunsthalle de Bern, au Van Abbmuseum de Eindhoven, à la Renaissance Society de Chicago, au Yokohama Museum of Art, à Yamaguchi au Japon... Il a participé aux Documenta 8, 9 et 10 de Kassel. Il a représenté la France à la 50e Biennale de Venise en 2003. En 2006, de grandes expositions lui ont été consacrées au Kunsthaus de Bregenz et au musée de Saint-Étienne. Suivies en 2007 de l’Horizon chimérique au musée de Strasbourg, autour des œuvres de Ed Ruscha et de Jean-Marc Bustamante. Il a été directeur artistique du Printemps de Septembre à Toulouse de 2004 à 2006. En 2008, il expose au MAC’s Grand Hornu et au Palais des Beaux-Arts à Bruxelles. Sa première rétrospective à Moscou a lieu à la Fondation Ekaterina en 2009. En 2011, une autre rétrospective a lieu à la Fruitmarket gallery d’Edimbourg et à la Fondation Henry Moore de Leeds.
Critiques à sa nomination.
La nomination de Jean-Marc Bustamante si elle crée la surprise est perçue par la presse Les Inrocks Le Figaro et Le Monde comme un choix judicieux, puis que Bustamante directeur des études de l'ENSBA sous Nicolas Bourriaud connait la maison, il y enseigne depuis 1996. Il est par ailleurs un artiste reconnu. Il est le premier artiste à prendre la direction de l'école depuis le peintre Nicolas Untersteller qui fut directeur de 1948 à 1967 ! Mais a 2 ans de la retraite, son âge, 63 ans; apparait comme un handicap pour réformer une école sclérosée, et au dire de certains (cité par le Monde) démoralisée !
Bustamante veut créer une prépa intégrée et faire venir des enseignants de qualité, tout en créant une synergie entre les enseignants actuels. à voir donc...
En attendant il va devoir faire oublier ses calinotades dont celles prononcées dans le catalogue de l'Exposition "Dionysac" dans un entretien avec Xavier Veihan et Christine Macel du Centre Pompidou en 2008 :
« L’homme a besoin de conquérir des territoires, la femme trouve son territoire et elle y reste… Les femmes cherchent un homme, un homme veut toutes les femmes. La femme, dès qu’elle a trouvé son territoire, elle y reste… Les hommes sont toujours dans la recherche de territoires vierges » ce dont il se défend aujourd'hui.
Résultat la féministe et critique d'art Elisabeth Lebovici annonce sa nomination et celle de Muriel Mayette à la Villa Médicis par un avis de décès !
Une pétition intitulée "Un mauvais casting" est publiée par Libération, signée Ellswoth Kelly, Yves-Alain Bois, ou Djamel Tatah... reprise par la presse, on peut y lire : « Elle ne connaît aucun des domaines artistiques et intellectuels présentés à la Villa Médicis. Bref, elle ne peut être là que pour de mauvaises raisons » !
à suivre...
mardi 1 septembre 2015
Actu Bastien Joussaume
Bastien Joussaume expose des ‘ compositions objectives ’ à imprints-Galerie en compagnie de Frederic Galliano.
Exposition du 5 septembre au 4 octobre 2015.
Vernissage ce samedi 5 septembre de 16h à 19h.
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Coupure séche édifiante....
On savait le Centre Pompidou en difficulté, mais là.... Le département de la Moselle envisagerait la fermeture pure et simple de ces musées gérés par le conseil départemental.... apprend-t-on par Loractu fin août 2015, pour faire des économies !
à lire sur http://loractu.fr/metz/10974-en-moselle-le-departement-reflechit-a-la-fermeture-de-sites-culturels.html
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