poids plume 130 x130 cm 2016 |
Miss France 80 x80 cm 2016 |
Pouvez-vous décrire brièvement votre travail ?
Les contraintes longtemps travaillées et acceptées de ma longue pratique des arts appliqués. Combinées aujourd’hui à la liberté de la création de l’artiste, m’ont conduit sans crier gare aux formes de mon actuelle expression. Il me plait d’entrer à l’aveugle dans une première surface colorée ou pas, qui en appelle une autre, puis une autre. Il n’est pas de but à atteindre sinon celui de la satisfaction. Il n’est pas de représentation à figurer. L’instinct est mon seul guide. Plonger dans l’incertitude, afin de dévoiler mon univers, aboutir à une œuvre puis, la laisser vivre jusqu’au regard de l’autre. Alors que d’autres univers émergent de nouveau de mon atelier. Telle est mon envie. Tel est mon plaisir. Je suis devenu abstrait sans école mais avec détermination. L’abstraction semble bien vouloir me reconnaître. J’en suis très honoré.
Qu'est-ce qui vous motive pour créer ?
La vie, l'envie, la volonté, le besoin d'aboutir, la reconnaissance.
Pouvez-vous nous parler de votre pratique au jour le jour ?
Je travaille sur un certain nombre d’esquisses et de maquettes. Pratiquement tous ces projets sont prévus pour des formats carrés. Le choix du format définitif viendra ensuite. Guidé par mes envies, mes besoins, mes restes de toiles.
Depuis quand travaillez-vous de cette manière?
J'ai peint ma première toile en 2010. J'ai montré mon travail pour la première au Salon Réalités Nouvelles en 2012. La toile a été vendue quelques jours plus tard. A la suite de l'émission "Thé ou café" sur antenne 2.
Quels sont les artistes qui vous ont le plus influencés?
Dans des registres, des approches et les circonstances très différents. Du fait que l’ai collaboré directement avec eux d’une manière ou d’une autre.
Dans l’ordre des rencontres, Bernard Pras, Guillaume Corneille, Soulages, Robert Combas, Peter Klasen, Erro, Antonio Segui. Raymond Waydelich, Stephan Balkenhol, Bram Bogart, Tony Soulié. Puis, hors rencontre et collaboration, il en est beaucoup. S’il faut choisir, j’en retiens au moins deux, Pollock et Indiana.
Qu'est ce qui en dehors des arts visuels fait évoluer votre travail ?
A part le travail, je n'ai pas de recettes. Mais la vie, les rencontres, la littérature, le cinéma, le Japon que j’adore constituent des ressources inépuisables.
Comment souhaitez-vous que le public reçoive votre travail?
Pour ce qu’il est. Pour ce qu'il tente d' exprimer. C'est à dire un univers qui ne peut être que le mien.
Qu'est ce qui vous passionne actuellement ?
La vie, mon épouse, Louise mon adorable petite fille, les livres, les saisons qui passent, mes expositions bien évidement.
Dans quel sens selon vous doit évoluer l'art abstrait ?
Vouloir donner un mot d’ordre serait probablement le condamner.
Dans ce domaine, comme dans bien d’autres, je souhaite seulement être encore longtemps surpris et transporté par une forme de vérité.
Dans ce domaine, comme dans bien d’autres, je souhaite seulement être encore longtemps surpris et transporté par une forme de vérité.