lundi 11 janvier 2021

Décès de Guy Pequeux (1942-2021)

  Le Salon des Réalités Nouvelles


a la tristesse de vous annoncer le décès du peintre

Guy Pequeux

Le samedi 8 Janvier 2021. 

 
 il exposa au Salon des Réalités Nouvelles de 1977 à 2017. 

Voeux 2021

 Chères et chers artistes, amis des Réalités Nouvelles,

Le comité des Réalités Nouvelles et moi-même vous présentons nos meilleurs Vœux pour cette nouvelle année qui sera, nous l'espérons, plus propice aux expositions et aux rencontres que nous affectionnons.

Nous avons tout déployé pour tenter d'exposer en 2020, année étrange à plus d'un titre car outre la pandémie, la forte diminution de la subvention du ministère de la culture a précipité nos réformes internes. Le comité vous remercie encore car malgré les déceptions, toutes et tous ont soutenu ces efforts pour que le salon Réalités Nouvelles continue son travail de soutien aux artistes et assume son rôle d'association d'artistes face à l'histoire.

La Galerie Abstract Project est restée ouverte pendant ces moments difficiles grâce aux artistes et à leurs œuvres, mais aussi par le dévouement de l'équipe d'artistes qui l'anime. En respectant les mesures sanitaires nécessaires, nous avons pu garder le lien si cher entre artistes, amateurs et collectionneurs. 

Un artiste, comme un aventurier n'est pas quelqu'un auquel arrivent des aventures, mais quelqu'un qui fait arriver les aventures comme dirait Guy Debord. C'est ce goût de l'aventure collective que je souhaite que nous retrouvions tous ensemble, passé le temps des urgences.

Chaleureusement,

Olivier Di Pizio
Président du comité des Réalités Nouvelles


mardi 5 janvier 2021

Du boulot ....

 Avant d'arriver à nous jouer Bach avec une bille en bois sur un xylophone géant, les étudiants...


ont bien ramé et bien travaillé !





#114 - Art Numérique 4


#114 

ART NUMÉRIQUE 4

Exposition du 14 au 30 janvier 2021

ouvert du mercredi au vendredi de 14h à 18h
et le samedi de 14h30 à 18h

sous réserve des conditions sanitaires

Vernissage
mercredi mercredi 13 janvier 2021 de 17h à 19h

5 rue des Immeubles-Industriels
75011 PARIS



David APIKIAN
Roger BENSASSON
Pierre BERGER
Carol-Ann BRAUN
DELNAU
David Victor FELDMAN
Ryota HAGIHARA
Atsushi KOBAYASHI
James KUKULA
Fernando LEÓN-GUIU
Alain LONGUET
Juan Sebastian LOPEZ GALEANO
Jun SATO
Stéphane TROIS CARRÉS


Procédés et systèmes en art génératif


A l’occasion de cette quatrième exposition d’art numérique, nous avons souhaité mettre en avant le thème de la générativité, qui renouvelle l’idée du processus dans la genèse de l’œuvre d’art.

L’exposition jette un coup de projecteur sur la « boîte noire » qui héberge le code, pour révéler les paramètres de l’intention de chaque auteur.

Nous avons aussi invité quelques artistes dont la production - non-numérique et hors écran - est régie par des consignes très strictes. Ce sera l’occasion de comparer différentes procédures et leurs principes esthétiques sous-jacents.

Exposition à l’initiative de Jun Sato et de Carol-Ann Braun

- o -

Process and systems in the generative arts

For this fourth show in our digital art series, we have chosen to renew the concept of process in the genesis of a work of art by focusing on the concept of generativity.

The show spotlights the inner-workings of the « black box » of code, in the hopes of revealing the parameters of each artist’s intent.

We’ve also included non-digital pieces by artists who impose stringent rules on their working process, allowing the viewer to compare different procedures and their underlying esthetic principles.

Show curated by Jun Sato and Carol-Ann Braun.







































mercredi 25 novembre 2020

Avis de Recherche Artiste Foireux .... C'est bon fini !

Mise à jour : le bricolo est venu chercher son prisme avec sa b'rluette* .






On recherche le bricoleur et artiste gros-amateur qui a mis des grosses vis moches sur son prisme triangulaire d'aluminium qu'il a planté dans un désert américain. 

Euh Messieurs Dames les journalistes... un monolithe c'est en pierre pas en alu brossé.. l'alu c'est pas de la pierre... c'est à base d'un minerai...   la bauxite... toute une éducation à faire ! 

Heureusement qu'il y a le confinement pour les renvoyer à l'école !

petite brouette 

vendredi 30 octobre 2020

Hommage à Jeanne Kosnick-Kloss - Salon des Réalités Nouvelles 2020

 Hommage à Jeanne Kosnick-Kloss

(1892-1966)


Salon des Réalités Nouvelles 2020


Alors que le musée de Montmartre présente une rétrospective du peintre Otto Freundlich (1878- 1943), le salon rend hommage à son épouse Jeanne Freundlich. Ensemble ils furent membres fondateurs de l'association Réalités Nouvelles. Elle fut membre fondatrice du Salon des Réalités Nouvelles où elle exposait de 1946 à 1955.


Cet hommage a été rendu possible par le soutien de l'association des Amis de Jeanne et Otto Freundlich et des Musées de Pontoise.


Dans le cadre de la Nuit Européenne des Musées.


Composition  - Huile sur bois -


Jeanne Kosnick-Kloss, est née Hannah Kloss à Glogau en 1892 en Silésie (Allemagne orientale, aujourd’hui en Pologne). Son père avocat réside à Cologne où elle grandit et fait ses études qu’elle poursuit à Genève. Elle est infirmière à Dantzig entre 1909 et 1912. Elle commence alors à étudier le chant à Berlin, avant d’être mobilisée de 1914 à 1915 par le service de santé des armées allemandes. Elle reprend sa carrière de chanteuse lyrique et épouse en 1920 son professeur de piano, le musicologue Henrich Kosnick (1889-1971), disciple du compositeur italien néo-classique Ferruccio Busoni. En 1923, à l’occasion d’un « concert avant-gardiste » que le couple donne au Bauhaus de Weimar, elle rencontre Feininger, Gropius, Kandinsky, et Klee.


composition - Gouache sur papier

Elle débute la peinture au milieu des années 1920 lors d’un séjour à St Jean-Cap-Ferrat. Elle expose à la galerie Billet en 1927 à Paris puis à Berlin et Dantzig. Elle fait partie de la Münchener Neue Secession de Munich en 1929. Son œuvre est alors figurative et expressive.

Jeanne
Kosnick-Kloss
cat RN 1966
Elle quitte son mari sans obtenir le divorce et se fait dorénavant appeler Jeanne. Elle rencontre Otto Freundlich. Son œuvre évolue vers l’abstraction. Ils vivent à Paris, fondent l’académie « Le Mur » dont le seul élève véritablement connu est leur jeune voisin, Gaston Chaissac, avec qui elle entretiendra une profonde amitié. Elle expose au Salon d’art mural, adhère à Abstraction-Création en 1933 puis à « l’Association des Ecrivains et Artistes Révolutionnaires ». En 1937 le photographe Willy Maywald organise une exposition du couple dans son studio. En 1938, elle expose dans la galerie de Peggy Guggenheim à Londres, et participe à l’exposition « Réalités Nouvelles » de 1939.


Atelier de
Jeanne et Otto Freundlich

Compagne d’Otto Freundlich, opposant de la première heure au nazisme, lui-même protestant d’origine juive, le couple se réfugie à St Martin de Fenouillet où ils sont dénoncés à la gendarmerie française. Otto Freundlich est déporté dans le convoi N° 50, il est assassiné à Sobidor en mars 1943. Elle est internée dans le camp de Gurs (Pyrénées Atlantiques). Libérée en 1944, elle rentre à Paris où leur atelier commun est intact, Picasso ayant su le protéger pendant l’occupation.

Déshéritée et spoliée par le IIIe Reich, en raison de sa relation avec Otto Freundlich, elle vit alors dans des conditions matérielles très difficiles, donnant des cours de piano.

Dès 1945, elle expose à la galerie du Verseau à Paris, puis fait partie des exposants du Salon des Réalités Nouvelles de 1946 à 1956.


Composition
Gravure sur bois

Profondément marquée par la théorie musicaliste, elle y expose des œuvres à la géométrie aléatoire et kaléidoscopique dont les plages délimitées forment des tesselles de couleurs.


En 1947, elle écrit*, dans le premier catalogue des Réalités Nouvelles :


« L’artiste est un baromètre des transformations. Il les pressent dans ses actes et dans ses pensées comme des forces dirigeantes, longtemps avant qu’elles se réalisent dans le monde extérieur. Là où il a la faculté de se détacher peu à peu mais définitivement des formes et des vérités généralement admises, il exécute le vouloir d’une réalité nouvelle, toute réalisation artistique a une tendance : une tendance étroite, quand elle est la sauvegarde de l’artiste ; une tendance plus large, quand l’artiste renonce à sa vie privée et que ses créations deviennent les signes d’un déplacement spirituel. »


En 1948, elle y présente des peintures, des reliefs et de mosaïques et des tapisseries brodées. En 1950 elle présente des compositions en peinture, une gravure sur linogravure et la maquette du « Phare de la paix » qu’elle avait conçue avec Otto Freundlich. En 1951 elle présente une série de compositions datées de 1926 à 1951. En 1952 ce sont des compositions murales, une cloison mobile sur roulette, des sculptures en bas-reliefs. Sociétaire du Salon en 1953, elle y présente les compositions « Rythmes cosmiques » et « Entre ciel et terre ». En 1955, dans les Cahiers des Réalités Nouvelles, la reproduction d’une cloison mobile est accompagnée de la citation d’Otto Freundlich : « Car ne dure que ce qui surpasse l’individu et son époque ».


Gros plan sur la première affiche du SRN
dans l'atelier de Jeanne Freundlich.

Au-delà de sa propre œuvre, elle défend la mémoire de son mari dont elle prend officiellement le nom de Jeanne Freundlich, après avoir obtenu le divorce en 1958 et pris la nationalité française en 1948. Avec Jean Arp et Sonia Delaunay, elle crée l’association «  les amis d’Otto Freundlich » pour aider les artistes « de tous les pays, sans distinction de race, de classe, de religion et de nationalité. Elle aidera des inconnus de talent à surmonter les difficultés de la vie ».


Composition
Gouache sur papier
Jeanne Kosnick-Kloss Freundlich s’éteint en 1966 à Paris. Elle est inhumée au cimetière d’Auvers-sur-Oise tout près de la tombe des frères Vincent et Théo van Gogh, sa sépulture devenant le cénotaphe d’Otto Freundlich. Le Salon lui rend hommage la même année.


L’association rebaptisée «Les amis de Jeanne et Otto Freundlich» s’associe à la donation Freundlich au musée de Pontoise, donation qui comprend un ensemble de ses œuvres. Cette association dépose en 2004 ses archives à l’IMEC, Abbaye d’Ardenne, Caen.



* p 46, cahiers des Réalités Nouvelles 1947, c'est une citation des notes de Otto Freundlich.



jeudi 29 octobre 2020

COVID + CONFINEMENT = ANNULATION

 


Chères et chers artistes,

Le comité et moi-même sommes désolés de devoir annuler notre exposition pour l'année 2020 pour les raisons sanitaires que vous connaissez.

La situation était précaire et complexe, nous avons tout mis en œuvre pour l'organiser jusqu'à la dernière minute. Nous avons travaillé à inventer une nouvelle forme après la baisse importante du soutien du ministère de la Culture qui nous a contraints à faire des sélections avec un nombre d'exposants à la baisse, un changement de lieu, une adaptation maximum. Cela a été un choix difficile pour le comité et un travail accru pour l'équipe d'organisation que je tiens à remercier sincèrement de tant d'efforts.

Le salon Réalités Nouvelles dès son origine a mis en avant le rapprochement et la fraternité des artistes qui le compose, c'est un des éléments forts de notre action. Montrer des œuvres en direct, être en corps à corps avec des œuvres, mais aussi favoriser la fraternité entre les artistes. Au-delà du point de jonction qui est l'abstraction qui nous réunit, c'est bien la réunion vivifiante des œuvres et des artistes qui nous motive. C'est de cela que nous nous sentons cette année orphelins.

Pour les artistes qui auraient déjà envoyé leur participation, nous reviendrons vers vous dès la semaine prochaine.

Nous devrons nous armer de patience et être sûrs que des jours plus lumineux nous permettront de nous réunir de nouveau autour de nos pratiques artistiques.

Bien amicalement,

Olivier

 

Olivier Di Pizio
Président des Réalités Nouvelles
Co-directeur Galerie Abstract Project