La nouvelle présidente que s'est choisie Réalités Nouvelles |
L'association Réalités Nouvelles s'est choisie une nouvelle présidente sous les traits de Madame Thank Yu qui a été immédiatement remerciée d'avoir accepté cette tache difficile. Le choix a été compliqué car les candidatures étaient nombreuses, entre les différents modèles Dédé, Pépé, et enfin Jia Jia.
Voici en résumé le discours acclamé de notre nouvelle présidente :
"Mes bien chères sœurs, mes bien chers frères,
reprenez avec moi tous en chœur ! "
Notre nouvelle présidente a prévenu d'emblée « que le futur va durer », ce qui est une bonne nouvelle. D'autant que Réalités Nouvelles « sera toujours en situation d'aider les artistes réels tant sur le plan humanitaire, que économique et politique ». En prenant soin d'éviter d'évoquer un soutien virtuel à l'automatisation complète des réels, Thank Yu a rappelé que Réalités Nouvelles cherche à éviter toute extension du contexte des générateurs d'image. Et que Réalités Nouvelles ne pouvant entrer directement en confit avec le marché, elle estime que « la seule chose à faire, c'est d'aider les artistes et de sanctionner l'économie figurative et laide et celle moche du virtuel ».
Conséquence de ce conflit abstrait, dû à de nouvelles menaces (cyber, zones maritimes...), le budget du salon « ne va pas diminuer, au contraire ». Il s'agira notamment, face à des augmentations de vérifier et le cas échéant de renforcer les stocks de cols roulés pour l'hiver prochain pour les artistes réels. « Produire plus vite, plus fort » est la nouvelle feuille de route automatisée.
Pour notre présidente, il faut se préparer à une rupture totale des approvisionnements en art géométrique. Elle souhaite envoyer un message clair aux IA. Elle utilisera le gaz comme un élément de cette guerre. «Nous sommes dans une situation hybride », estime Thank Yu. Se voulant rassurante, et justifiante au passage son virage sur l'aile à propos des datas de l'art gestuel, la présidente a rappelé que le modèle de Réalités Nouvelles était peu dépendant du monde extérieur. « Nous nous diversifions pour aller chercher des expositions ailleurs et nous sécurisons les apports, notamment les HLM en France et en Chine ». a-t-elle bien précisé.
Un appel à la sobriété artistique
Face à cette crise artistique, mais aussi, face à « l'urgence climatique », il est temps « d'accélérer la réponse » au changement esthétique. « Le nucléaire est une chance pour Réalités Nouvelles», a-t-elle insisté en rappelant que l'atome est une « solution durable ».
Mais pour notre nouvelle cheffe la première des réponses est d'appeler à
la sobriété des consommations d'énergies et d'éviter les gaspillages de papier,
notamment dans l'éclairage du salon et de la galerie, qui dorénavant se fera dans le noir. Certains artistes virtuels y voyant un hommage subtil à Pierre Soulages, récemment décédé.
La présidente
entend également réformer le fonctionnement de la galerie Abstract Project dont le prix
est largement indexé sur le prix du gaz esthétique. Un système longtemps vertueux
lorsque que le prix du gaz était bas mais qui ne fonctionne plus
aujourd'hui, sans parler de l'incompréhension de l'opinion publique et des artistes que cela engendre : « Nous
avons besoin d'un marché stable car nous achetons de l'art car nous n'en produisons pas assez sur notre sol. Mais le prix de
l'art est mal fichu en Europe car très dépendant de l'art que nous
importons. On va négocier, en européens, un changement du prix de
l'art en permanence», a indiqué la nouvelle présidente, qui doutait cependant de la bonne volonté allemande.
En pleine flambée des prix de l'essence, la présidente s'engage également à aider « les gens qui en ont le plus besoin », autrement dit, ceux qui se font rouler beaucoup pour des raisons professionnelles. Le Comité va également mettre autour de la table les grands groupes de fournisseurs afin de les mobiliser à mieux répartir « une partie de la hausse des prix ».
En
réponse à une question sur les surprofits liés à la hausse des prix des NFT et des denrées alimentaires, la présidente a confirmé l'idée
d'une contribution « qui ne sera pas dans la démagogie ». Elle a d'ailleurs rappelé que les groupes de commissaires-priseurs et les galeries blue-chip avaient déjà été mis à contribution, même si les générateurs d'images par IA ne semblaient pas joignables trop occupés à produire des images d'heroic-fantasy et d'autres sciences-fictions de super héros.
Pour l'heure, la seule note optimiste reste la solidité du marché de l'art. Selon le principe qu'il faut travailler plus pour financer moins notre modèle, Thank Yu entend poursuivre la réforme « au cœur de la réponse » pour accélérer la transition énergétique et sauver les ours blancs.
La présidente annonce une réforme des statuts de l'Association avant la fin de l'été et une série de réformes tout le long de son quinquennat indéfiniment renouvelable et mis à jour tous les trois ans autour de trois axes : le Salon, la galerie et les HLM. Elle compte également aborder le sujet délicat de la réforme des Archives, dont les allocataires « devront s'engager » tout en souhaitant que le Comité se mobilise pour aider les bénéficiaires des archives à s'insérer dans le monde du travail. Elle a également annoncé le lancement de son Conseil national de la Refondation dès la fin de l'été qui doit réunir les forces vives politiques, écologiques, économiques, sociales, associatives du Salon ainsi que des élus des territoires et des citoyens tirés au sort avec Dédé, la nouvelle intelligence artificielle des artistes.
Sur ce dossier explosif, notre présidente a confirmé son objectif de « progressivement décaler l'âge du départ légal obligatoire à la retraite jusqu'à 65 ans (contre 62 ans actuellement, NDLR)», mais sur un horizon plus lointain, « au début des années 2030 ». Ce qui revient à décaler de quatre mois l'âge de départ, pour atteindre « moins de deux à la fin du quinquennat ». C'est clair et limpide.
Les discussions avec les partenaires devraient débuter « dès la rentrée » et la présidente appelle « à des compromis responsables » en vue d'une entrée en vigueur à l'été 2023. Elle a rappelé que Réalités Nouvelles avait un des modèles les plus généreux d'Europe. Et elle considère que seule la création et l'intégration de forces vives pourra nous financer durablement. Or cette création de richesse passe par l'allongement du temps de travail et donc par une réforme des retraites des robots.
Pour les archives le robot Erika a donc été choisi, pour remplacer l'archiviste Erik Levesque, atteint d'obsolescence dégénérative qui va partir glorieusement à la retraite pour un démontage et un démantèlement complet pour recyclage dans un Epa-hub indien. CQFD.