Prochaine Exposition : Les années 80 REHAB
Abstract Project Paris 11 e
Troisième Exposition : “ REHAB - Les Années 1980/90 ”
Exposition #32 du 29/09 au 15/10/2016
vernissage le mercredi 28 septembre 2016
Pour célébrer les 70 ans de la naissance du Salon des Réalités Nouvelles, quatre expositions proposent de revisiter l’histoire du salon en accompagnant les archives du Salon d’œuvres des artistes du Collectif d’aujourd’hui.
Après « 1939/1959 le gang de l’abstraction avant ,
et «Après La Révolution Culturelle, le Haricot" ! »,
voici « REHAB, les années 1980/90 »
et «Après La Révolution Culturelle, le Haricot" ! »,
voici « REHAB, les années 1980/90 »
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L’exposition “REHAB” propose d’interroger la définition du Salon des Réalités Nouvelles tel que le peintre Jacques Busse le définit comme « le lieu de la permanence de l’abstraction jusqu’en ses marges ».
A la fin des années 70, le salon semblait s’échouer. Aussi les statuts de l’association sont profondément rénovés par Jacques Busse, le nouveau président, en 1984. Il mène une action concertée vers le président de la République François Mitterrand et le cabinet du ministre de la Culture Jack Lang. Réalités Nouvelles devient un lieu dédié à la ” permanence de l’abstraction ”, c’est à dire à la défense des artistes abstraits français qui ne sont pas élevés “ sous les hospices de Beaubourg ”. Busse secondé par Maria Manton, Louis Nallard et Joël Trolliet mènent une action de réhabilitation des artistes français des années 50, ceux qui avaient 20 ans en 1950 et qui ont alors entre 50 et 60 ans en 1980 ; il s’agit d’organiser un groupe homogène centré, des amis Claude Augereau, Olivier Debré, Michel Gemigniani, Louttre.B, De Margerie sont présents, des élèves Nicolas Alquin, Damien Cabanes, Olivier Di Pizio, Christophe Duvivier, Chen Zhen, … y font leurs premiers pas mais le but du salon est d’abord de SE défendre. Henri Prosi vient recréer une section géométrique autonome autour de la figure de André Stempfel et de Aurélie Nemours. La crise de 1990 achevant de marginaliser le marché de l’art parisien, la défense de la «peinture-peinture » est au cœur du projet (l’abstraction est définie comme la peinture en elle-même), dans un moment ou celle-ci est rejetée des institutions françaises qui avec dix ans de retard appliquent le programme de l’avant-garde américaine des années 70, de la mort de la peinture !
Un ami des peintres codicologue et archiviste Guy Lanoé devient président de l’association. Il tente de sortir le salon de ses querelles intestines ! Son action est efficace, il ouvre une nouvelle période et marque le rétablissement économique du Salon et une nouvelle réception de l’abstraction dans la société. Le salon est sauvé… REHAB !