Le Collectif 0,100 a le plaisir de vous convier à sa deuxième exposition du
Vendredi 4, samedi 5, dimanche 6 mars 2016, de 14 à 19h, au 14 rue
Leyteire à Bordeaux (33).
Vernissage le jeudi 3, simultanément au vernissage de l’Espace Silicone (33 rue leyteire) à partir de 19h.
Avec les œuvres de Emmanuel Ballangé, Sophie Mouron, Mirsad Jazic.
contact 07 81 72 01 23 ou 06 61 70 23 69
http://collectifzerocent.blogspot.com/
https://www.facebook.com/collectifzerocent/
La peinture d’Emmanuel Ballangé est bancale, glissante, anti-héroïque,
concrète, anti-narrative, anti-puriste, anti-systémique.
Dans la série de peintures dont il présente ici un extrait, il
superpose 100 couches ou plus précisément 100 “actes” de peinture.Les
formes, plus ou moins géométriques, sont prédéfinies et peu
symboliques, les couleurs sont choisies au hasard. La touche n’est pas
expressive mais elle reste libre.Les erreurs de mélange, de dilution,
les bizarreries et les aléas techniques sont laissés visibles.100
actes de peindre, c’est ne pas voir la fin, c’est être dépossédé du
résultat, le tableau s’échappe...Les réalisations d’Emmanuel Ballangé
sont des trajets plutôt que des projets.
http://emmanuelballange.blogspot.fr/
Le travail de Sophie Mouron s’inscrit dans un questionnement du statut
et du sens de l’image - et de l’image artistique – dans la multitude
environnante et le nivellement cacophonique qui l’accompagne. Elle
présente des extraits de la série « Une seconde avant… une seconde
après » qui parle de l’image photographique, certes, et du temps, mais
plus encore, de nous… face au temps. (Qu’est-ce que l’état et
qu’est-ce que le passage ? Quelle essence donner au temps, quel sens
et quelle universalité ?) Et puis cette série parle aussi de l’image :
elle pourrait être photographiée, peinte, dessinée…
Avec une prédilection toujours pour l’incertain, l’entre-deux, le
silence ou le murmure, Sophie Mouron ne cherche pas à dire ou montrer
(enfin, le moins possible…) mais plutôt à soulever et déplacer, à
dé-caler et dé-poser.
http://sophiemouron.com
Mirsad Jazic présente pour cette exposition un extrait de son Traité
des Ellipses. Il s’agit de 3000 peintures numériques, qu’il qualifie
de métaphysiques de par leur préexistence. Elles sont en effet
apparues, sans aucun apport de sa part, à l’occasion d’une erreur
d’affichage informatique lors de l’exécution des commandes «
copier-coller ». Le devoir de Mirsad Jazic a alors été de reproduire
cette ERREUR et d’« enregistrer sous » chacune de ces ellipses. Elles
sont réparties en séries et regroupées dans un traité de 3000 pages de
format A4 italien. Elles peuvent aussi être projetées sur un mur et
une ellipse isolée peut être imprimée en grand format (témoignage de
cette réalité mathématique) ou peinte (une peinture abstraite en
référence à « ce qui a pu ou aurait pu être fait » antérieurement).
Toutes sont des abstractions mathématiques.