Susan Cantrick a le plaisir de vous annoncer le vernissage, le 2 décembre, de 18 à 21 h, de "Accommodating the mess," une exposition collective de John Bunker, Susan Cantrick, Juliette Jouannais et Hilde Overbergh . Exposition que Susan Cantrick a organisée autour d'une remarque de Samuel Beckett pour "accommoder le désordre", à l'Espace Abstract Project, 5, rue des Immeubles Industriels, Paris 75011.
Susan Cantrick is pleased to announce the opening, December 2nd, 6-9 p.m., of "accommodating the mess" an exhibition of John Bunker, Susan Cantrick, Juliette Jouannais and Hilde Overbergh that Susan Cantrick has organized based on an idea of Samuel Beckett, at Espace Abstract Project, 5, rue des Immeubles Industriels, Paris 75011.
du/from 2/12 au/to 12/12/2015
Ouvert/open Mercredi/Wednesday au/to Samedi/Saturday 14h/19h -2PM/7PM
metro : Nation
Communiqué de Presse
Accommodating the mess #14
John Bunker Susan Cantrick Juliette Jouannais Hilde Overbergh
Vernissage le mercredi 2 décembre de 18h00 à 21h00 Exposition du 02 décembre au 12 décembre 2015
« […] il y aura une nouvelle forme […] et cette forme sera d'un type qui admet le chaos et ne tente pas de dire que le chaos est autre chose […] c'est pourquoi la forme elle-même devient un sujet de préoccupation parce qu'elle existe comme un élément distinct de la matière qu'elle organise.
Trouver une forme qui accommode le désordre, c'est aujourd’hui la tâche de l'artiste ».
Samuel Beckett, 1961
Avant tout, une précision : cette exposition ne cherche pas à répondre aux attentes de son intitulé ni à soumettre les artistes au défi posé par les mots de Beckett. Le titre n’est pas un thème et il ne veut pas catégoriser les artistes. L’exposition cherche simplement à considérer les œuvres exposées ici en regard du texte de Beckett, qui semble tout aussi pertinent aujourd’hui qu’au moment de sa formulation, il y a plus que 50 ans. « The mess » a évolué, les réponses artistiques et critiques aussi, mais la nécessité de répondre à ce défi demeure. Cet objectif – considérer les œuvres présentes en regard du texte de Beckett – laisse une grande latitude pour apprécier comment chaque artiste « accommode le désordre » ou même s’il, ou elle, se place consciemment en position de le faire. Ce que John Bunker, Susan Cantrick, Juliette Jouannais et Hilde Overbergh ont en commun, c’est un lien puissant avec la forme qui admet néanmoins, et de façon explicite, la complexité visuelle/perceptuelle du monde physique tout comme l’éclectisme formel de l’art contemporain. Cependant, c’est ce qui les distingue, notamment leur façon de penser la phrase de Beckett, qui constitue l’aspect le plus stimulant de cette exposition. Afin d’articuler leur diversité, chaque artiste a répondu aux questions suivantes concernant sa démarche :
La vie sur terre au XXIe siècle présente aux êtres humains une panoplie sans précédent de stimuli perceptifs. À cela s’ajoute pour les artistes le défi de saisir toute la gamme des formes expressives générées par leurs contemporains. En tenant pour acquis qu’en tant qu’être humain et comme artiste ils n'ont pu échapper à cette surabondance perceptive, comment figure-t-elle dans leur processus de création?
Comment l’utilisent-ils, quels filtres lui appliquent-ils, comment la transforment-ils ou la rejetent-ils, comment en prennent-ils le contre-pied ?
En bref, comment « accommodent-ils le désordre » ?
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