samedi 25 avril 2015
vendredi 17 avril 2015
mercredi 15 avril 2015
Héloïse Guyard en Pouilly
Héloïse GUYARD participe
du 30 avril au 3 mai 2015
à la FIAAC en Pouilly Fumé
du 30 avril au 3 mai 2015
à la FIAAC en Pouilly Fumé
tout en découvrant les vins
du caveau du Château de Tracy,
du caveau du Château de Tracy,
à Tracy sur Loire.
Nallard-Manton
samedi 11 avril 2015
Susan Cantrick, figure des Réalités Nouvelles
"Libre "
Une Exposition de Susan Cantrick
à l'Espace Abstract Project
" Etre libre, ce n’est pas faire n’importe quoi ; c’est aller jusqu’au bout de chaque chose. »
Paul Rebeyrolle
“Art is a free space in society where anything is possible.”
« L’art est un espace libre dans la société où tout est possible. »
Chris Burden
“There is no such thing as art; there are only artists.”
E.F. Gombrich
Susan Cantrick propose à l’Espace Abstract Project, une exposition intitulée "libre" qui cherche à mettre en avant l’esprit et le processus qui l'anime autant que présenter les peintures elles-même fruits de son engagement quotidien dans l’atelier. Ainsi l’artiste affirme vouloir “aller au bout” de la peinture considérée comme un état d’esprit fait de liberté et de rigueur démontrée en processus et objet.
Des toiles de formats moyens à l’acrylique sont exposées au côté d’oeuvres sur papier encadrées sous-verre. Les oeuvres de Susan Cantrick nous apparaissent comme des talismans, des objets magiques qui semblent vouloir nous protéger d’un sort, ou bien être des objets de réconciliation avec le monde.
Elles se composent de contrastes simultanées, comme des jeux de saturation/désaturation d’une couleur construite et en assemblage “post-cubiste”, presque en papier collé avec des effets de textures variées. Des formes découpées en trapèze, carré ou rectangle, se recouvrent et s’emboîtent les uns dans les autres en un morcelage de formes. Ensemble elles évoquent par leur volonté d’atteindre à la justesse de la sensation colorée l’oeuvre d’un Braque sous vert acide. A cette désaturation, Susan Cantrick oppose un contraste, un “réveillon” comme on disait en théorie au XIXe siècle, quand dans une composition avec un effet d’ensemble en grisaille, on opposait une petite touche de rouge au premier plan pour réveiller l’ensemble et perdre le regard du spectateur.
Travailler la désaturation de la couleur, travailler à son apaisement… Jamais la couleur telle qu’elle est formulée, aujourd’hui c'est à dire fabriquée, n’a été aussi saturée sortie du tube. Susan Cantrick travaille la couleur, la désagrège doucement donnant à sa couleur de base la dégradation vers le blanc, le noir ou la rompant vers son alter-ego … La couleur serait un autre moi. Aussi Susan Cantrick entraîne la valeur de la couleur (sa quantité de gris) vers une forme d'égalité de calme, de non-opposition, mais sans accord. La couleur n’est pas accordée comme le serait une guitare ou un violon, elle est étale comme une mer calme.
Dans une vie antérieure, Susan Cantrick a été professeur de violon aux USA où elle est née. Puis elle a traversé l'Atlantique pour rejoindre William Christie et jouer "les Indes Galantes" avec les Arts Florissants entre autres, avec Christophe Coin… sauriez vous la retrouver dans l’orchestre… ?
Jusqu’à ce que sa main l’abandonne, fatiguée de pincer les cordes du violon et lui interdise toute pratique musicale professionnelle.
Et la peinture qui apparaît alors comme la manière d’aller au bout… de sa vie d’artiste !
“Je peins dans l’espace transitif entre percevoir et dire, le passage sous-linguistique où sensation, émotion, mémoire et intuition abordent la cognition.” dit-elle.
Sa liberté d’aller au bout est une quête de la perception, de son expression juste où la pensée visuelle est l’affirmation de l’être et de sa volonté d’être artiste. La peinture apparaît alors comme une possibilité plutôt que comme un positionnement, Susan Cantrick n’est pas plus peintre que musicienne. Elle est artiste et joue d’une possibilité. Cette possibilité c’est la peinture elle-même, ici et maintenant.
Sa préoccupation essentielle: la clarté de la pensée non-verbale. Trouver la précision muette de l’expression possible au sein de l’espace de la peinture. Son process de travail ne cherche pas à établir une certitude et met en jeu toute une série de dualités – geste/géométrie, libre jeu/contrôle, présence/absence, expansion/compression, immédiateté/durée, vitesse/lenteur, force/fragilité, légèreté/densité, différence/similarité, désir/répulsion....
Son défi est de transformer ces tensions en analogies visuelles tout en conservant leur ambiguïté et la vigueur de leurs contradictions pour cristalliser la vitalité de leurs interactions colorées.
Dans son atelier trois citations épinglées au mur lui sont comme des guides, dans une époque “où toute forme d’art est possible" selon Chris Burden. D’abord pour se rappeler le bonheur d’être artiste aujourd’hui, d’autant que l’on est prêt à relever le défi posé par les infinies possibilités de notre « liberté » artistique contemporaine. Liberté qui est, selon le peintre Paul Rebeyrolle “notre capacité d’aller au bout de la chose”.
Susan Cantrick apprécie que dans un monde de l’art dominé par les œuvres essentiellement orientées par l’écrit, que quelques-uns de nos contemporains persistent à affirmer la source non-verbale de la peinture, en résistance à l’hégémonie d'une esthétique rationnelle, politique, sociologique et ironique.
Alors il lui faut suivre le seul chemin possible, celui qui conduit à la chose même et rejoint l’esprit du pluralisme libre du grand historien de l’Art anglais E.F. Gombrich qui affirmaient : « Il n’y a pas vraiment d’Art; il n’y a que des artistes. » !
Retrouvez les textes et oeuvres de Susan Cantrick sur : www.susancantrickart.com
Erik Levesque
vendredi 10 avril 2015
Maria Manton et Louis Nallard à la Galerie de Buci
mardi 7 avril 2015
#4 Susan Cantrick Libre
dimanche 5 avril 2015
Diane de Cicco à Thé ou Café
La peinture de Diane de Ciccosera présente sur le plateau de
Thé ou Cafésur France 2
Le magazine de Catherine Ceylac
Avec Beate et Serge Klarsfeld
Le dimanche 12 avril 2015
de 07h00 à 08h05
vendredi 3 avril 2015
Anne Commet et Cusson - Carrément 2
Anne Commet
Anne Commet est au Salon du Dessin Contemporain de Lyon
du 07 au 12 avril 2015 à partir de 14h00 - vernissage le 07 avril à partir de 17h30
Résidence Villemanzy, 21 montée Saint-Sébastien, 69001 Lyon
Bienvenue !
Résidence Villemanzy, 21 montée Saint-Sébastien, 69001 Lyon
Bienvenue !
Criss Cusson
Criss Cusson revient au Project Room Rue Sans Fraise avec une nouvelle série « Blade Runner »
Vous êtes cordialement invité au vernissage le 9 avril à partir de 18.00
Bienvenue !
CARREMENT 2
12 – 25 avril 2015
Invité d'honneur : Julio LE PARC
Espace Christiane Peugeot, 62 avenue de la Grande Armée, 75017 Paris
Vernissage le 14 avril de 18h à 21h
Finissage le 23 avril à 19h : Défilé ROUGE ET NOIR de Mira Odalovic
Ouverture tous les jours de 13h à 19h
Où en est-on aujourd'hui, après un siècle d'abstraction, et surtout d'abstraction géométrique ?
Quelle évolution, dans son renouvellement permanent et son inépuisable diversité d'approches, l'abstraction géométrique a-t-elle subi, en se basant principalement sur le carré de Malevitch et la ligne droite de Mondrian ? De quelle manière cette idée ordonnatrice cherche-t-elle à se matérialiser en ce début du XXI siècle pour nous apporter un souffle de fraicheur tant espéré ?
Qu'est-ce qui est toujours bien vivant dans cette austérité et cette rigueur d'esprit ?
Quelle est l'intrigue plastique et visuelle qui incite la curiosité et l'enthousiasme de l'artiste contemporain ? Quelles sont les tendances actuelles dans l'abstraction géométrique : art construit, art concret, art non objectif, art minimal ? Quel impact sur la sensibilité artistique ont eu les nouveaux médias numériques ?
L'exposition essaye d'offrir les éléments de réponse à ces questions à travers la peinture, la sculpture, la photographie et la vidéo. En prenant une place importante dans l'actualité artistique d'aujourd'hui, l'abstraction géométrique reflète bien une certaine idée de la contemporanéité et de l'humanisme d'un nouveau genre. Ce mouvement en perpétuelle réinvention, qui prend déjà une envergure planétaire, risque bien de devenir l'expression ultime de notre société de haute technologie. La nouvelle ère numérique nous a habitués à observer le monde à travers les chiffres et nous a familiarisés avec la panoplie du virtuel composée principalement de figures géométriques. Il se développe ainsi une conscience esthétique bien au-dessus de tout ce qui est représentatif, sentimental ou anecdotique, et une nouvelle dimension spirituelle où les objets géométriques les plus abstraits deviennent la source des émotions les plus nobles.
Cette deuxième édition réunit 28 artistes internationaux de renom : Julio Le Parc (invité d'honneur), David Apikian, Maria Arvelaiz-Gordon, Wahida Azhari, Milija Belic, Roger Bensasson, Joël Besse, Charles Bézie, Christine Boiry, Francesc Bordas, Michel Clolus, Isabelle De Gouyon Matignon, Nathalie Delasalle, Hiroshi Harada, Gerhard Hotter, Yumiko Kimura, Youn-Ja Lee, Kate Mackay, Mitsouko Mori, Prospero Moryusef, Laura Nillni, Roland Orépük, Jun Sato, Go Segawa, Machiko Shimizu, Shawn Stipling, Bogumila Strojna, Jacques Weyer.
Bienvenue !
mercredi 1 avril 2015
Après la galerie, un Musée pour les RN à Paris !
Le travail de Bernard Blaise dans la cour du musée, accueille les visiteurs |
Musée qui a fermé mi-février 2015 pour travaux et liquidation judiciaire, comme on le sait. C'est un challenge, un véritable défi qui attend les artistes des RN. D'abord les membres du comité vont devoir tout repeindre pour supprimer boiseries cerusées et autres marbres trop lisse et il faut bien le dire glissant par temps de pluie. Les espaces d'exposition seront réservées aux collections des RN, de Malevitch à Doesburg, de Kandinsky à Duchamp, de Delaunay à Nallard... Dans les étages des résidences d'artistes et d'étudiants en art ou en histoire de l'art, donneront une vie joyeuse et carabinée à ce bâtiment classé monument historique mais placé dans un quartier bien austère et si bourgeois.
Des expositions thématiques vont y être présentées d'abord autour de la famille Duchamp et de la théorie du Genre : "Suzanne à l'oeuvre, son mari et ses trois frères".
L'astucieuse reconstitution numérique de la première exposition du suprématisme |
La voiture du président |
"Le développement stratégique à long terme du capital risque investissement des RN, s'inscrit dans une restructuration des actifs qui s'impose au Musée entre shareholders et partenaires."
En effet nos partenaires chinois sont particulièrement sensible aux choix rigoureux du placement du Musée dans le 7e arrondissement et attentif à la défense du benchmark RN.
Mais cette stratégie des négociations, longue lente et patiente, impliquait un silence et une discrétion pour instaurer une relation de confiance avec nos partenaires chinois de la plateforme de Shanghai, trop au fait de la pusillanimité légendaire des artistes français. C'est pourquoi il a été jugé préférable de ne pas communiquer en interne ni en externe, de laisser faire la liquidation judiciaire de la société italienne Techniarte qui jusqu'à ce jour organisait les expos pour le Musée Maillol comme "Les Borgia et leurs temps" et qui avait prévu, comme on le sait moins, l'exposition "Le baiser dans l'art occidental" aujourd'hui déprogrammé, avant d'annoncer la participation des RN à ce vaste projet, car comme le dit le célèbre poème chinois : 許多牡蠣 數珠 回吐模具香港 *
Une toile de Chantal Mathieu ouvre le musée |
Si l'Ass RN reste la maison mère fondée en 1947, elle est donc en holding avec RN Inc basée à Shangai et la spin-off de Singapour, dont les actifs sont répartie entre le Salon des RN Paris Vincennes, RN Chaudes-Aigues, RN Belgrade et l'Abstract Project, le centre d'art du XIe arrondissement, dédié à la découverte de nouveaux talents alors que le Musée de la rue de Varenne sera ouvert vers le grand public, le benchmark du pur mediaplayer et le placement produit.
Cependant une question reste en suspens que faire de l'oeuvre d'Aristide Maillol ?
* Fameux vers classique du poète chinois 埃里克·勒維克 (en français Citron-Amère) de la période Tang : "Beaucoup d'huitres et peu de perles, font dégorger les moules hong-kongaises" extrait du recueil " D'un monde flottant, l'autre" ed. Gallimard 1898 p 121 à 122
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