Tout est dit ! C’est soi-disant drôle, c’est branchouille,
c’est méprisant... La téléréalité dans sa crudité... A ce compte là, on préfère Splash ... C’est plus honnête comme programme.
On savait bien que les artistes femmes ou hommes ne sont que jouet
institutionnel dans la main de petits marquis qui cherchent un boulot de
conservateurs-salariés dans une institution. Le mot conservateur est plus que parfait
mais là, la démonstration dépasse nos espérances les plus folles.
Elisabeth Lebovici, critique membre de l’AICA, s’est énervée…
à protester de sa foi féministe, de son honnêteté critique devant un traitement
aussi ridicule de la création et des artistes femmes. Le sémillant Raphaël Cuir vice-président de l'AICA Internationale et organisateur du concours lui a répondu dans le Quotidien de l'Art de ses "pieuses" intentions pour les femmes... Polémique...
On savait déjà avec Robert Motherwell que le musée était un vaudeville. L’expression
évoquait Labiche, les amants dans le placard, les maris volages, et les portes
qui claquent. Aujourd’hui le musée réinvente Interville, Guy Lux et Papimouzeau
et les artistes de musée-crochet.
Artistes hommes ou femmes peu importe vous êtes prévenus, il
n’y a aucun espoir du coté institutionnel que du mépris.