Deux réflexions sur la couleur présentées par deux artistes, d'une part par Renaud Jacquier Stajnowicz avec des monochromes en mouvement, et des constructions de couleur basée sur la transparence. Après avoir tenté des amalgames de couleurs plus tranchées et observé plus d’immobilisme dans ses châssis qu’il confectionne lui-même, être passé de la bande au trait d’union, expérimenté la courbe, il revient au mouvement et au monochrome. Cette fois-ci il développe de grands aplats de pigments veloutés et construit avec eux un mouvement, ici un éclatement là une attente immobile. Voici ce qu’il nous dit de son travail : « … il n'y a rien à "voir" si ce n'est la relation de l’œuvre en tant qu'objet et le lieu de la présentation de l’œuvre et du spectateur.L’œuvre par sa radicalité monochromique ne donne à voir que ce qui est là.
La question du spectateur se pose alors dans toute son exigence : qui est là ? qui regarde et comment je regarde? »
Au premier étage de la galerie le travail blanc de Nathalie Delasalle (RN2011). Les sculptures et volumes de l'artiste sont en synthèse de marbre, matière qui capte la lumière d’une façon voluptueuse. Elle aime à dire qu’elle travaille la couleur.