mardi 30 avril 2013
lundi 29 avril 2013
André Stempfel dérange Lahumière
André Stempfel, qu'on ne présente plus au Salon des Réalités Nouvelles expose : « Je dérange » du 16 mai au 22 juin 2013 à la galerie Lahumière à Paris.
"Les facéties d’un monochrome :
Les
mouvements modernistes du début du XX° siècle nous ont enseigné que le tableau
n’était plus une fenêtre d’illusion mimétique ouverte sur le monde, mais une
construction mentale qui se matérialise en un objet bien concret, de forme et
d’épaisseur variables, sur lequel on pose des pigments.
Et dès les
années 20, Van Doesburg nous a démontré que l’espace du mur participait de la
composition picturale. (Composition en trois parties 1920). Dans la
logique de cette voie, André Stempfel s’adonne d’abord à une abstraction
géométrique rigoureusement construite, mais dont les éléments rapidement
attirés par l’espace, se dissocient pour gagner les trois dimensions. Ainsi sont
subverties les disciplines canoniques de la peinture, de la sculpture et de
l’architecture.
Son œuvre
se développe simultanément dans tous ces domaines. Depuis les années soixante,
parallèlement au travail sur châssis et au travail du châssis, ses
interventions dans l’espace public ont été nombreuses. Cependant,
malgré une formation qui passe aussi par le volume, il semble bien que la
peinture reste la matrice de tout ce déploiement. Qu’elle s’accroche au mur,
qu’elle s’expanse dans un espace architectural ou qu’elle se divertisse avec le
socle de la sculpture classique.
Du
séquentiel, de la série, qui sont les outils traditionnels de l’Art concret historique, André Stempfel a gardé
le principe, mais c’est pour en faire un usage gauchi. Parce qu’au lieu de
décliner des permutations rigoureuses, ses séries s’apparentent plutôt à des
séquences ludiques et narratives, à des enchaînements de postures au cours
desquels ses formes prennent la tangente.
Elles se
désolidarisent de la toile qui ne parvient pas à les retenir, se répandent
simultanément sur plusieurs supports, s’émancipent. La
structure du tableau elle-même n’est pas épargnée. Les tribulations qu’on lui
fait subir vont bien au delà du shaped canevas. Son intégrité est mise à mal. La
toile se fend, des éléments s’en échappent, elle se recroqueville, s’enroule,
se contorsionne, rebique...
Si la
peinture d’André Stempfel semble à première vue sacrifier au jeu du
trompe-l’œil, c’est pour en pousser la logique jusqu’à l’absurde, l’excéder en
allant jusqu’à la transformation réelle de la toile, jusqu’à la concrétisation
matérielle d’une illusion d’optique. Quant à la prouesse du sculpteur, elle
consiste à nous faire croire à la souplesse d’une pièce de bois. Et puisque
la composition se fait directement en travaillant l’objet-tableau, le peintre
peut se contenter du monochrome et s’en tenir une bonne fois pour toutes à sa
couleur de prédilection.
Ce sera le
jaune.
Pas n’importe quel jaune, mais un jaune tonique, léger et dense comme le
condensé d’un faisceau de lumière. "
Hubert Besacier 2013
(Extrait de la Préface à l'exposition)
Fermetures de galeries et autres nouvelles...
A Londres la Agnew's Gallery fondée en 1817 ferme. Ce célèbre antiquaire avait tenté une reconversion en 2012 vers l'art contemporain. Selon Julian Agnew, le dernier héritier de cette dynastie de marchands de tableaux la transformation du métier, entre base de données sur internet et les mastodontes que sont Christie's et Sotheby's, est la cause. La fille de Julian Agnew tente l'aventure cependant avec une galerie d'art contemporain.
A Londres le gouvernement a annoncé aux institutions, musées et plus généralement au monde de l'art qu'ils devaient trouver des financements privées à hauteur de 50% des dotations de l'état et travailler à l'impact économique de l'art. La gratuité des musées britanniques est ainsi remise en question.
A New York, la marque de vêtements Uniloq sponsorise le MOMA pour les horaires de soirée qui devient ainsi gratuit à tout public à ces heures spécifiques.
La galerie Ex-Machina de Genève (Suisse) tire le rideau, cet espace alternatif faute de financement ferme.
samedi 27 avril 2013
Albert Irvin et Alan Davie de concert
La galerie Gimpel à Londres présente deux amis des Réalités Nouvelles (que l'on ne présente plus) dans une même exposition Albert Irvin (RN 2007) et Alan Davie (des RN 1950 à 1973 !!!) du 2 Mai au 15 Juin.
Albert Irvin, Spring II 2011,
acrylique sur toile, 24 x 24 in / 60 x 60 cm
|
Alan Davie, Mécanisme des plantes (Mobile Florentin) 1948,
huile sur toile, 35 x 37 in / 89 x 94 cm
|
mardi 23 avril 2013
lundi 22 avril 2013
Elmyr de Hory, artiste contemporain ?
Vrai Elmyr de Hory, faux Monet... |
Elmyr de Hory est-il le prototype de l'artiste contemporain ?
Voici l'hypothèse que nous propose le Circulo de Bellas Artes de Madrid jusqu'au 12 mai 2013. Elmyr de Hory fut un des plus grands faussaires du XXe siècle. Sa grande spécialité fut Modigliani. On lui prête autour de 1000 faux exposés dans les plus grands musées du monde sous la signature de Picasso, Modigliani, Degas ou Monet ... Né en Hongrie en 1906, il a usé de nombreux pseudonymes comme Dory Boutin, Elmyr von Houry, Herzog, L. E. Raynal, Louis Nassau… il meurt à Ibiza en 1976, célèbre et condamné.
L'exposition "Proyecto falso" (projet faux) questionne le concept d'expertise en art, du copier/coller en art, de la magie du faux, et de ses contradictions entre misère et grandeur. L'histoire de Elmyr de Hory a été écrite dans sa biographie officielle : "FAUX! L'histoire de Elmyr de Hory, le plus grand faussaire de notre temps" par Clifford Irving, son ami... mais également lui aussi un escroc littéraire... auteur d'une biographie de Howard Hugues, totalement inventée ! Et de 2 !
La conjonction et l'alignement de ces "talents" intéressa Orson Welles qui réalisa son oeuvre la plus théorique avec F for Fake (Vérités et Mensonges) en 1973. Dans ce documentaire-fiction il s'interroge sur la notion de chefs-d'oeuvre et d'oeuvre d'art, entre truc de magicien à deux sous et négoce d'art.
Elmyr de Hory, artiste contemporain ? Au fond il peint à la manière d'eux... Narcissique, vaniteux, il trouve LA reconnaissance en affirmant qu'il est l'auteur de dizaines, de centaines de tableaux qui seraient dans les musées : Picasso, c'est moi, Matisse c'est moi, Modigliani c'est moi. Il se donne en spectacle, trop content d'attirer les médias avide de scandales sans importance. Il n'invente pas il recycle. Combien d'artistes contemporains font exactement la même chose... post Mondrian, sous Duchamp.. lui ne signe pas la Joconde, il signe et contrefait... tout à son plaisir de piéger le spectateur inattentif... mais à force de faire des dessins de Modigliani à moitié prix, il s'est fait prendre, ce qui l'a rendu célèbre !
Et aujourd'hui on trouve même des faux tableaux soi-disant signé Elmyr de Hory, puisque les Elmyr cotent ! Un blog lui est consacré par un certain Mark Forgy (forge en anglais veut dire contrefait !(Marque Contrefaite) !!!! et de 3 !
Ou la mise en abîme de l'art contemporain !
Et aujourd'hui on trouve même des faux tableaux soi-disant signé Elmyr de Hory, puisque les Elmyr cotent ! Un blog lui est consacré par un certain Mark Forgy (forge en anglais veut dire contrefait !(Marque Contrefaite) !!!! et de 3 !
Ou la mise en abîme de l'art contemporain !
C'est sans aucun doute un précurseur par le choix déterminé d'un cabotinage médiatique entre citation et répétition. Il prétendait à 1000 toiles contrefaites... l'exposition n'en a retrouvé qu'une trentaine... ce qu'il aurait facilement expliqué puisque ses faux sont si bien faits que ce sont des vrais ! Elèmentaire, mon cher Watson !
Elmyr de Hory mythomane comme de nombreux artistes.
Et si Elmyr de Hory le faussaire génial n'était qu'une fiction auto-proclamée ?
Et si Elmyr de Hory le faussaire génial n'était qu'une fiction auto-proclamée ?
lundi 15 avril 2013
Leslie Greene dans le val de Loire
Leslie Greene (RN2012) participe à la première Foire Internationale d'Art Actuel dans les Chais en Pouilly Fumé, du 2 au 5 mai 2013, Pouilly sur Loire... et où, comme aurait dit Jean Carmet " à venir déguster d'excellents vins de soif !" avec modération.. c'est entendu !
Leslie Greene qui a été l'assistante de Julian Schnabel après des études à la New York Scool of Visual Arts est venue s'installer à Paris. Son travail se caractérise par la recherche de la spontanéité du geste et de son accord. Elle expose régulièrement en Europe et aux USA depuis 1983.
Leslie Greene qui a été l'assistante de Julian Schnabel après des études à la New York Scool of Visual Arts est venue s'installer à Paris. Son travail se caractérise par la recherche de la spontanéité du geste et de son accord. Elle expose régulièrement en Europe et aux USA depuis 1983.
extrait du catalogue de la FIAAC 13 |
liminal 2013 |
Décés de Zao Wou Ki et de Pierre Schneider
Le célèbre peintre franco-chinois Zao Wou-Ki est décédé le 9 avril 2013 à Nyons en Suisse. Il avait régulièrement exposé au salon des Réalités Nouvelles dans les années 50 et 60. Son oeuvre lyrique faite de formes aquatiques évoquent les brouillards des paysages de la peinture traditionnelle chinoise d'où émergent des calligraphies illisibles qui disent " ce qui abstrait pour vous est réel pour moi".
Né à Pékin en 1921 dans une famille de lettrés proche du dernier empereur de Chine, Wou-Ki (prénom) Tsao (nom) arrive à Paris en 1948, il rencontre la scéne abstraite parisienne Soulages, Hans Hartung, Sam Francis, Viera da Silva. Henri Michaux publie 8 poèmes d'après ses peintures. En 1964, Malraux lui obtient la nationalité française. En 2006, Dominique de Villepin préfaçait les "Carnets de Voyages 1948-1952" par ces mots : "comme le poète, Zao Wou-Ki nomme". Marié en troisième noces avec Françoise Marquet, son atelier et son déménagement en Suisse est l'enjeu d'un conflit judiciaire entre les héritiers.
On a appris également le décès de Pierre Schneider (1925- 2013) LE spécialiste de Matisse et LE critique de L'Express depuis 1958 ... !
Dynamo en enfer
"DYNAMO, un siècle de lumière et de mouvement dans l'art 1913-2013" est une exposition placée sous le commissariat de Serge Lemoine, professeur d'histoire de l'art de Paris IV et de Domitille d'Orgeval, l'archiviste de l'Association des Réalités Nouvelles, qui proposent aux spectateurs de s'immerger dans les oeuvres et les installations de l'Op 'Art et de l'art cinétique (qui ont eu leurs heures de gloire au sein du salon des Réalités Nouvelles dans les années 50 et 60). De Calder à Kapoor aujourd'hui, les oeuvres de l'art optique avec ses jeux de perceptions, d'illusions d'optiques et perte de sens, perte de l'espace sont présentés dans une scénographie de Véronique Dollfus au Grand Palais de Paris.
Une exposition que le critique "Lunettes Rouges" bloggeur du Monde présente sous le titre : "Pour oublier la crise, vous reprendrez bien un peu d’optique amusante ?". Ainsi décrit-il les oeuvres à expérimenter, à vivre, de Le Parc, de Dan Flavin, de Soto, de Carlos Cruz-Diez, de Vasarely, de Kusama, de Duchamp, au total de de 142 artistes ... Selon ce critique adepte de la dialectique historique et du réalisme social, leurs oeuvres sont : "uchroniques... sans lien avec le réel... de l'art pour l'art". Aussi avec "Dynamo" et l'art optique, il voit le triomphe du spectaculaire contre le commentaire politique, semblant oublier que ces oeuvres ont connu leur triomphe avec le premier ministre puis président de la République Georges Pompidou (1969-1974) !
Pourtant l'exposition "Dynamo" soulève du point de vue de l'esthésie la question du "comment".
Comment les artistes plasticiens du XXe siècle ont-ils voulu reprendre à leur compte l'image-mouvement, l'image-cinéma, par les truchements de l'art cinétique ou de l'art optique (devenu depuis l'Op art) ?
Comment les artistes plasticiens du XXe siècle ont-ils voulu reprendre à leur compte l'image-mouvement, l'image-cinéma, par les truchements de l'art cinétique ou de l'art optique (devenu depuis l'Op art) ?
Par la relation de l'art à la technologie. Le titre de l'exposition "Dynamo" est délicieusement vintage comme une robe Paco Rabannes en plaque d'aluminium ou une robe Courrèges année 1970, car rien ne se démode plus vite que la technologie... "Dynamo" évoque le XIXe siècle de Jules Verne, avec ses bobines de Ruhmkorff qui font avancer le Nautilus. "Dynamo" ou la modernité fanée des lampes des roues de vélo de Marcel Duchamp... bref une exposition qui pédale puisque le grand problème pour les artistes contemporains de l'Op Art du XXI e siècle est la présentation d'un état-donné de la perception à l'aune de la dernière technologie et non de penser la perception. Le cinétisme c'était Mondrian plus l'électricité, aujourd'hui l'Op Art c'est le cinétisme plus le numérique. Et le numérique c'est un principe d'obsolescence programmée. (On retrouve le même problème avec les téléviseurs à tube cathodique de Nam Jun Païk et les néons de Dan Flavin... aucun néon contemporain n'éclaire comme un néon des années 60).
La Participation autre grande idée des années 60, la volonté de faire participer le spectateur. Les artistes de l'Op' art usent, jouent de la perception des spectateurs comme les magiciens jouent des même effets stroboscopiques et des même lumières bleues pour faire apparaître ou disparaître les lapins des chapeaux. Les artistes cherchent à dérégler les sens - essentiellement visuel - des spectateurs, aussi les oeuvres de l'op art sont-elles de nature ludique. Les artistes ne créent, ni ne mettent en forme leurs percepts. Dégager un percept c'est mettre en forme la perception, ou tenter de lui donner une forme, pour que le percept de l'artiste soit compris du spectateur et partager mais ce n'est pas jouer un tour à la perception du spectateur qui s'en amuse. Les artistes cinétiques assemblent des mouvements à partir de formes simples rond, carré, triangle, ligne, de néons ... Les artistes contemporains assemblent des formes souvent identiques à celles des grands anciens (Duchamp, Mondrian, Richter, Calder....) mais qui peuvent être aussi narratives à base de miroirs, de dorures, de diodes, etc.... Répétitions et variations affirmées qui impliquent la technologie donc l'industrie culturelle du divertissement. Affirmer une esthétique par le principe de l'amélioration technique constante, c'est le principe même de l'esthétique hollywoodienne du cinéma. L'Op Art s'y soumet.
"Dynamo" interroge donc au-delà de sa mise en oeuvre, les oeuvres d'art tels que l'on peut les voir à la foire de Bâle ou de Dubaï où les mêmes effets semblent démultipliés entre entertainment et participation du public comme on peut le voir dans la video ci-dessous. L'artiste devient metteur en scène et le spectateur acteur d'un petit théâtre. A l'aune de "Dynamo" y-a-t-il encore une différence entre un Léger et un Murakami ? entre un Vasarely et un Koons ? Ouvrier d'un côté manga de l'autre ? Triangle contre fleur ?
La Participation autre grande idée des années 60, la volonté de faire participer le spectateur. Les artistes de l'Op' art usent, jouent de la perception des spectateurs comme les magiciens jouent des même effets stroboscopiques et des même lumières bleues pour faire apparaître ou disparaître les lapins des chapeaux. Les artistes cherchent à dérégler les sens - essentiellement visuel - des spectateurs, aussi les oeuvres de l'op art sont-elles de nature ludique. Les artistes ne créent, ni ne mettent en forme leurs percepts. Dégager un percept c'est mettre en forme la perception, ou tenter de lui donner une forme, pour que le percept de l'artiste soit compris du spectateur et partager mais ce n'est pas jouer un tour à la perception du spectateur qui s'en amuse. Les artistes cinétiques assemblent des mouvements à partir de formes simples rond, carré, triangle, ligne, de néons ... Les artistes contemporains assemblent des formes souvent identiques à celles des grands anciens (Duchamp, Mondrian, Richter, Calder....) mais qui peuvent être aussi narratives à base de miroirs, de dorures, de diodes, etc.... Répétitions et variations affirmées qui impliquent la technologie donc l'industrie culturelle du divertissement. Affirmer une esthétique par le principe de l'amélioration technique constante, c'est le principe même de l'esthétique hollywoodienne du cinéma. L'Op Art s'y soumet.
"Dynamo" interroge donc au-delà de sa mise en oeuvre, les oeuvres d'art tels que l'on peut les voir à la foire de Bâle ou de Dubaï où les mêmes effets semblent démultipliés entre entertainment et participation du public comme on peut le voir dans la video ci-dessous. L'artiste devient metteur en scène et le spectateur acteur d'un petit théâtre. A l'aune de "Dynamo" y-a-t-il encore une différence entre un Léger et un Murakami ? entre un Vasarely et un Koons ? Ouvrier d'un côté manga de l'autre ? Triangle contre fleur ?
Un certain art contemporain ne serait-il pas que la mise à jour des logiciels d'un art moderne et avant-gardiste "vintage" dont le Grand Palais serait le dépôt ?
La Foire de Bâle 2012 vue
par la chaine de TVAlsace20
C'est pourquoi l'une, si ce n'est LA meilleure, critique de l'op' art est venue du cinéma (et de son industrie de l'entertainment) du cinéaste Henri-Georges Clouzot avec son projet inachevé "L'enfer".... ou l'îcone populaire Romy Schneider est confrontée aux oeuvres ludiques de Vaserely, de Soto, de Cruz-Diez. Ici l'image-cinéma redouble le spectaculaire du cinétisme, Clouzot trouve le suspens et met l'Op art (image-optique) et le cinétisme (image-mouvement) en abîme ... en Enfer!
Dynamo : Grand Palais - Paris du 10 Avril 2013 au 22 Juillet 2013.
samedi 13 avril 2013
3eme RN "hors les murs" à Belgrade
REALITES NOUVELLES "HORS LES MURS" A BELGRADE(SERBIE)en MAI 2013.
Pour sa troisième édition «hors les murs », après Troyes et Pont de Claix, le Salon des Réalités Nouvelles a choisi d’exposer une sélection de 64 artistes à Belgrade, dans le prestigieux Pavillon Cvijeta Zuzoric, du 08 au 25 mai 2013.
Pavillon Cvijeta Zuzoric |
Soucieuse d’être en mouvement et de vivre tout au long de l’année, l’association d’artistes qui constitue le Salon continue ainsi un programme d’expositions hors de sa manifestation annuelle qui se tient depuis 1947 à Paris et qui accueille jusqu’à 400 artistes du monde entier.
Le commissariat de l’exposition est assuré par Olivier Di Pizio et Milija Belic.
mardi 9 avril 2013
Emergence
Emergence - a proposition by: Katrin Bremermann, Erin Lawlor & Yifat Gat
In philosophy, systems theory, science, and art, emergence is the way complex systems and patterns arise out of a multiplicity of relatively simple interactions. Emergence is central to the theories of integrative levels and of complex systems.
Opening reception:12 April 2013 from 6pm to 9pm
Exhibition from 12 to 27 April 2013
Hôtel de Sauroy
58 rue Charlot
75003 Paris
Participating artists : A.T Biltereyst, Amy Feldman, Andrew Seto, Claire Chesnier, Clem Crosby, Don Voisine, Erin Lawlor, Eve Aschheim, Fieroza Doorsen, Katrin Bremermann, Kevin Monot, Marine Pages, Michael Voss, Paul Pagk, Radu Tuian, Richard van der Aa, Sharon Butler, Yifat Gat
In philosophy, systems theory, science, and art, emergence is the way complex systems and patterns arise out of a multiplicity of relatively simple interactions. Emergence is central to the theories of integrative levels and of complex systems.
Opening reception:12 April 2013 from 6pm to 9pm
Exhibition from 12 to 27 April 2013
Hôtel de Sauroy
58 rue Charlot
75003 Paris
Participating artists : A.T Biltereyst, Amy Feldman, Andrew Seto, Claire Chesnier, Clem Crosby, Don Voisine, Erin Lawlor, Eve Aschheim, Fieroza Doorsen, Katrin Bremermann, Kevin Monot, Marine Pages, Michael Voss, Paul Pagk, Radu Tuian, Richard van der Aa, Sharon Butler, Yifat Gat
Louttre.B à Bordeaux et réflexion sur la figure de l'artiste
Du 26 mars au 26 mai 2013,exposition Louttre B (1926-2012) au Chateau Lescombes près de Bordeaux.
"Peintre, scupteur, graveur…
Le peintre Louttre.B. est mort dans la nuit du 5 au 6 avril (2012 ndlr), quelques heures après le vernissage de sa dernière exposition à la galerie parisienne de Bernard Ceysson. Lequel s’interroge, dans la préface du catalogue, sur la possibilité aujourd’hui de peindre des paysages. On pouvait se poser la même question quand Braque peignit, à la fin de sa vie, les labours des champs perchés sur les falaises du Pays de Caux. Il y a des artistes, comme ceux-là, qui persistent à se frotter à la tradition, et en tirent des étincelles.
Extrait de l'article de Harry Bellet du Monde du 10 Avril 2012 qui sert de dossier de presse pour l'exposition au Château Lescombes - 198, avenue du Taillan-Médoc-33320 Eysines
Horaires : Ouverture du mercredi au dimanche de 15h à 19 h.
"Portraits de Familles" - Les films de la Castagne - 2007 -
Portrait vidéo de Louttre.B sur Youtube... une visite d'atelier de 2009.
Le peintre Louttre.B. est mort dans la nuit du 5 au 6 avril (2012 ndlr), quelques heures après le vernissage de sa dernière exposition à la galerie parisienne de Bernard Ceysson. Lequel s’interroge, dans la préface du catalogue, sur la possibilité aujourd’hui de peindre des paysages. On pouvait se poser la même question quand Braque peignit, à la fin de sa vie, les labours des champs perchés sur les falaises du Pays de Caux. Il y a des artistes, comme ceux-là, qui persistent à se frotter à la tradition, et en tirent des étincelles.
Fils du peintre Roger Bissière, Marc-Antoine Bissière, dit Louttre.B, est né le 15 juillet 1926 à Paris. La famille s’installe dans le Lot en 1938, et c’est à l’âge de 16 ans que le jeune homme commence à taquiner les pinceaux. Sa première exposition – des pastels – a lieu deux ans plus tard, en février 1944, à la Galerie de France. Au même moment, il crapahute dans le Maquis. L’après-guerre le voit travailler avec son père, dans ce qu’il nommait des parties de ping-pong, les tableaux de l’un stimulant ceux de l’autre…"
Extrait de l'article de Harry Bellet du Monde du 10 Avril 2012 qui sert de dossier de presse pour l'exposition au Château Lescombes - 198, avenue du Taillan-Médoc-33320 Eysines
Horaires : Ouverture du mercredi au dimanche de 15h à 19 h.
On pourra également se reporter au film "Portraits de Familles" 2007 de Annie Pavlowitch où l'écrivain et poète Paul Pavlowitch,(le neveu de l'écrivain "caméléon" Romain Gary et qui avait prêté son visage à son oncle pour incarner l'écrivain Emile Ajar), interviewe et questionne Louttre.B sur la transmission, la vocation artistique, la vie de famille, la poétique de l'art et de la peinture... mais surtout s'interroge et nous interroge...
Louttre.B n'invente-t-il pas son père Roger Bissière quand il nous le raconte ?
Louttre.B et Paul Pavlowitch |
lundi 1 avril 2013
Réalités Nouvelles vendu !
On dirait un canular de 1er Avril !
La marque Réalités Nouvelles a été vendu pour un billion de dollars à l'oligarque russe d'origine turkmen, Vladimir Nikolaeiff Notso-Goudenoff. Vivant à Londres, célébre propriétaire du club de Rugby "Bee&Wasp" Notso-Goudenoff a fait fortune dans le pétrole et l'uranium dans les années 90. Sa femme n'est autre que Graça von Maßgeschneiderte-Kleid l'ex-égerie des nuits parisiennes et fameux mannequin brésilien qui a participé aux plus beaux défilés parisiens des années 80 et 90. C'est elle qui gère la fondation NG-MK et la galerie éponyme. Les tractations longues et difficiles n'ont abouti que la semaine dernière dans la plus grande confidentialité. Ainsi répondant aux doux chants des sirènes londoniennes Réalités Nouvelles rebaptisé à présent New Realities se tiendra dorénavant à Londres et viendra concurrencer la Frieze ! Parmi les invités on attend le gratin des enchéres Koons, Murakami, Hirst, Kapoor, Richter... Les mini-salons virtuels pourront être imprimé en 3D et seront facilement disponibles sur toute la terre. Une gamme de produits dérivés tee-shirts, parfum, vanity-case sera aussi largement distribuée permettant une rentabilité accrue, ce qui permettra à VN Notso-Goudenoff de rentrer rapidement dans ses fonds.
N E W R E A L I T I E S |
Le nouveau logo New Realities qui inverse l'ancien des Réalités Nouvelles, trouve plus de sens et une efficacité renouvellée. Plus contemporain, plus fashion, il gagne une lisibilité accrue.
Comme le dit Notso-Goudenoff : " C'est une occasion formidable d'explorer les relations entre le complexe militaro-industriel et la culture du développement durable. Avec des influences aussi diverses, des artistes que j'aime et admire comme HP Blake ou John Cage de nouvelles synergies vont être générées entre l'opaque et le transparent des structures. Depuis l'enfance j'ai toujours été fasciné par la nature éphémère du sens. Ce qui enclenche notre vision du monde devient manipulable par une cacophonie de tentation, nous laissant seulement le sens du nihilisme et une indéchiffrable nouvelle synthèse. Seul l'art peut faire écho et nous montrer le chemin, le nouveau chemin des nouvelles réalités (New Realities). Comment des phénomènes vagues deviennent indéfinies sans l'étude rigoureuse et la pratique approximative, le spectateur est laissé dans l'obscurité de notre époque. En un mot une nouvelle aventure pour les Réalités Nouvelles, un nouveau départ."
C'en est un.
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